En juin, Sidonis nous a permis de redécouvrir l’étrange premier vrai film de Ken Russell (le réalisateur / acteur / producteur… anglais avait en effet réalisé auparavant deux autres longs de cinéma très impersonnels), Love, qui mettait en scène, entre autres, le regretté Oliver Reed. Mais l’éditeur, qui fête ses dix ans cette année (et pas une Reed !), avait d’autres trésors dans sa besace concernant l’acteur britannique, puisqu’il nous a sorti dans la foulée un autre de ses nombreux films : le méconnu Venin…
Depuis quelques années, et suite au succès de Gladiator, Ridley Scott s’est spécialisé dans le « grand » film épique en costumes un peu pompier. Les admirateurs de ses débuts qui considéraient Les Duellistes comme un véritable chef d’œuvre, ne lui ont jamais réellement pardonné de verser dans les facilités du film grand public. Exodus – Gods and kings, qui vient de sortir en DVD et Blu-ray, marquera-t-il un regain d’intérêt de la part de ceux qui l’adulaient par le passé ?
Baal de Volker Schlöndorff est d’abord une curiosité car on y découvre Rainer W. Fassbinder y faisant ses premiers pas et à ses côtés la future réalisatrice Margarethe Von Trotta, soit deux des plus importants cinéastes allemands de la modernité en simples acteurs. Ensuite, parce que cette adaptation d’une pièce de jeunesse de Brecht, réalisée pour la télévision allemande, était invisible et jamais diffusée depuis plus de 40 ans. Les légataires de Brecht interdisaient toute adaptation qui n’obéissait pas à leur principe et ont pratiquement fait oublier le film.
The Driver n’est que le deuxième film de Walter Hill en tant que réalisateur. Pour autant, le bonhomme n’est déjà plus un novice. Deuxième assistant réal sur L’Affaire Thomas Crown ou Bullit, il se fait surtout connaître par son travail en tant que scénariste sur Guet-apens de Peckinpah. Et puis son premier long derrière la caméra est un coup de maître avec Le Bagarreur qu’il a co-scénarisé et dans lequel Charles Bronson a le rôle titre. The Driver intervient deux ans plus tard, en 1978, et Walter Hill y est crédité seul scénariste. Si le film est moins abouti que Le Bagarreur, il n’en contient pas moins des moments de bravoure qui marqueront la génération de cinéastes à venir, Tarantino et Nicolas Winding Refn en tête.
Après avoir confirmé son très joli buzz cannois dans les salles (640 000 entrées sur « seulement » 166 copies), Whiplash débarque en Blu-ray. L’occasion rêvée de (re)découvrir cette petite perle qui a étout raflé sur son passage. Continuer la lecture de Whiplash : Feel good Blu-ray→