Nouvelle rubrique hebdo. Sorties ciné va nous permettre de nous répandre en quelques lignes forcément de mauvaise foi et peu argumentées sur les sorties de la semaine. Certaines auront eu les honneurs d’une critique circonstanciée, d’autres (et c’est la majorité) non. Parce que on a eu la flemme, parce que le film est mauvais, parce que on a rien à dire d’intéressant, parce qu’on ne l’a pas vu… mais on va quand même dire ce que l’on en pense. Bref, l’idée est de se défouler et accessoirement d’informer. Pas le contraire. Ce serait trop simple et trop vertueux. Ce que nous ne sommes pas à DC.
Rogue Nation est la suite directe de Protocole fantôme. Et bien que Tom Cruise ait institué lui-même la valse des réalisateurs pour chaque nouvel opus, on ne pourra s’empêcher de comparer tant le film de Brad Bird avait marqué les esprits et monté d’un cran le mètre étalon de la franchise. On ne voyait pas trop comment en effet faire aussi spectaculaire et aussi bien troussé. Le fait est que ce Rogue Nation ne cherche même pas à rivaliser, comme battu d’avance. Fatalement un cran en dessous, il remplit toutefois avec l’application du bon élève tous les critères et les obligations de ce que doit être un film Mission Impossible. Mais là où il détonne avantageusement, c’est dans sa propension à revenir aux sources de la série originelle et par extension au premier film signé De Palma tout en ne cachant pas son admiration pour ce que le Skyfall de Sam Mendes a dernièrement apporté au genre.
On pourrait dire facilement tout le mal que l’on pense du Petit Prince de Mark Osborne, qui n’a de Petit Prince que le titre tant le film est à l’opposé du livre original. Ce n’est même plus une adaptation mais un simple placement de produit : « il était une fois une histoire dont il fallait faire quelque chose pour qu’elle rapporte de l’argent… donc on a décidé d’y intégrer le personnage de Saint Exupéry ». Continuer la lecture de À propos de la version animée du Petit Prince…→
On va quand même vous avouer que l’été étant bien là avec ses petits épisodes caniculaires, on n’est pas du tout motivé pour écrire cette chronique box office « hebdomadairienne ». On a plutôt envie de se la couler douce, les pieds dans l’eau, dans la Bretagne profonde près d’un petit ruisseau par exemple. On pourrait ainsi insulter les kayakistes comme Arditi dans Comme un avion, ou, pourquoi pas, pêcher à la mouche comme Roberd Redford dans Et au milieu coule une rivière. Au lieu de cela, nous voici enfermé à la rédaction, le ventilateur turbinant à fond, les aisselles moites, le fond de l’œil torve, à la recherche d’une quelconque inspiration que l’on ne trouvera de toute façon pas ou si peu.
Il faut croire que nos collégiens et lycéens n’ont pas attendu la fin des classes et pour certains l’obtention ou non de leur Bac ou Brevet pour se précipiter dans les salles de cinéma. Leur cible ? Les Profs 2. Quoi de plus normal me direz-vous, que d’aller oublier ses soucis de forçats de l’éducation nationale en allant voir Kev Adams et sa bande mettre le bordel à Londres. Les salles de cinoche ont été priées de monter le son pour couvrir les rires (enregistrés ?) et sont heureux d’afficher un taux de remplissage conséquent. Le Box office retrouve du coup le sourire avec un cumul à 4 013 906 entrées et l’été s’annonce vulgaire.