« Avec Rebecca, la productrice, on pensait bien que Ken ne tarderait pas à avoir envie de s’atteler à un nouveau projet après Jimmy’s Hall, malgré ce qu’il avait annoncé. Et nous avions raison. C’est un riche mélange d’ingrédients qui a donné lieu à Moi, Daniel Blake. La campagne de dénigrement systématique menée par la presse de droite contre tous les bénéficiaires de l’aide sociale, et relayée par plusieurs émissions de télévision haineuses qui se sont engouffrées dans la brèche, a attiré notre attention. La plupart des propos qu’on y entendait relevaient de la propagande la plus primaire : les médias se délectaient de la détresse des gens d’une manière obscène. Et c’était encore plus frappant si ces personnes étaient alcooliques puisqu’on pouvait alors se dire qu’ils dilapidaient l’argent des contribuables gagné à la sueur de leur front » – Paul Laverty (scénariste)
Moi, Daniel Blake (I, Daniel Blake – 2016)
Réalisateur : Ken Loach
Acteurs : Dave Johns, Hayley Squires, Colin Coombs, Natalie Ann Jamieson, Briana Shann, Micky McGregor
Durée : 1h39
Distributeur : Le Pacte
Sortie en salles : 26 octobre 2016
Résumé : Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l’obligation d’une recherche d’emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d’accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…
Articles / Liens :
- Avis express cannois par Nicolas Thys
- La critique
- La chronique DVD / Blu-ray : Un Blu-ray (et un DVD) sont disponibles depuis le 1er mars 2017 chez l’éditeur Le Pacte.
- Box-office : 955 737 entrées sur 251 copies soit 20 000 spectateurs de moins que Le Vent se lève, sa première palme d’or. De quoi, sans aucun doute, satisfaire son distributeur Le Pacte.
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