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Fiche film : Maman a tort

Maman a tort est le cinquième long-métrage réalisé par Marc Fitoussi après La Vie d’artiste, Copacabana, Pauline détective et La Ritournelle. Il retrouve pour l’occasion Émilie Dequenne qu’il avait déjà dirigé dans La Vie d’artiste.

« J’avais très envie de refaire un film sur l’adolescence depuis que j’avais réalisé un documentaire, L’éducation anglaise, sur le séjour linguistique à Bristol de jeunes Français de l’âge d’Anouk. Un tournage que j’avais adoré et au cours duquel j’avais eu la chance de capter des choses qu’il me semblait difficile de restituer sous forme de fiction. Je cherchais un sujet qui m’offrirait l’opportunité d’aborder l’adolescence un peu différemment, dans un contexte qui n’était pas forcément celui, attendu, du collège ou du camp de vacances où des jeunes se retrouvent entre eux. D’où l’idée d’une adolescente plongée dans un monde adulte, en l’occurrence celui de l’entreprise. » – Marc Fitoussi

Maman a tort (2016)

Réalisateur : Marc Fitoussi
Acteurs :  Émilie Dequenne, Jeanne Jestin, Sabrina Ouazani, Annie Grégorio, Nelly Antignac, Camille Chamoux
Durée : 1h50
Distributeur : SND
Sortie en salles : 9 novembre 2016

Résumé : Connaît-on vraiment ses parents ? Anouk, 14 ans, découvre brutalement un autre visage de sa mère, à la faveur de l’incontournable stage d’observation de troisième qu’elle effectue dans la compagnie d’assurances où celle-ci travaille. Une semaine d’immersion dans le monde adulte de l’entreprise, avec ses petits arrangements et ses grandes lâchetés, qui bientôt scelle son jeune destin.
Entre parcours initiatique, fêlure et premières responsabilités assumées, une forme d’adieu à l’enfance.

Articles / Liens :

  • Avis express : Le quotidien du monde de l’entreprise vu par le prisme d’une pré-ado de 13 ans. Ou comment appréhender cette fameuse violence des échanges en milieu tempéré quand on sort à peine de l’enfance et que l’on a pour seul guide sa propre maman. On devine tout le potentiel d’un tel départ de feu que Marc Fitoussi n’édulcore jamais. Au contraire, il cultive la logique de son récit jusqu’au bout poussant ses personnages issus de cette classe moyenne laborieuse peu montrée au cinéma, dans une forme d’immobilisme tragique et d’enfermement sociétal inéluctable. Si la petite Anouk est finalement la seule à évoluer, c’est au prix d’une perte d’illusions totales. Une destruction pour mieux se reconstruire. Maman a tort aborde donc un sujet rarement traité dans le cinéma français et le traite sans concessions. Par ailleurs, la mise en scène et le cadre en 1:55.1 participent à ce sentiment quelque peu anxiogène et claustrophobe d’un récit dont la noirceur finale est encore à mettre au crédit d’un film vraiment à part dans la production actuelle. 3,5/5SG

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