Sausage Party - Image Une fiche film

Fiche film : Sausage Party

Sausage Party est né de l’esprit tordu du trublion Seth Rogen en 2007. Le comédien plaisantait sur le sujet avec son ami Jonah Hill depuis l’époque de SuperGrave et a fini par réussir à monter ce projet complètement barré.

Sur la voiture de Druggie (James Franco), on peut voir un autocollant avec l’inscription « Dixar ». Un petit jeu de mots mélangeant « dick » (bite en anglais) et Pixar qui plaira sûrement à Disney.

« Le cinéma d’animation – et en particulier les films en images de synthèse – a pour tradition de révéler la vie secrète des objets inanimés qui nous entourent, qu’il s’agisse de voitures ou de jouets, et Seth et moi adorons ces films. Un jour, nous avons réalisé que raconter la vie secrète des aliments pouvait être une nouvelle frontière résolument humoristique dans ce domaine ! » – Evan Goldberg (Scénariste / auteur de l’histoire / producteur)

Sausage Party (2016)

Réalisateur : Conrad Vernon et Greg Tiernan
Voix originales : Seth Rogen, James Franco, Edward Norton, Paul Rudd, Michael Cera, David Krumholtz
Durée : 1h29
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Sortie en salles : 30 novembre 2016

Résumé : Voici l’aventure d’une intrépide saucisse qui va prendre la tête d’une bande de produits de supermarché afin de découvrir le secret de leur destin lorsqu’ils sont choisis et emportés par les clients…

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  • Avis express : Sausage Party est loin d’être un chef-d’œuvre et encore moins un film qui fera date dans l’animation même pour adulte. Mais il faut lui reconnaître d’autres qualités. Comme celle de faire dans la gaudriole potache parfois bien lourde mais super assumée. Et donc d’aller jusqu’au bout de son propos. Quel est-il d’ailleurs ? Maladroitement celui d’accepter les différences sans pour autant se laisser bouffer par son voisin, qu’il soit de palier ou qu’il soit un pays. Sausage Party c’est un peu le bordel en fait mais un bordel où on peut tirer son coup sans capote, dire des fucks à tout bout de champs, être macho et gay en même temps ou encore envisager le sexe comme une séquence de boule vintage que n’aurait pas renié Rocco Siffredi dont un doc lui est d’ailleurs consacré ce même mercredi. Il s’agit là donc d’un film voulu, pensé et réalisé par des gars qui vivent au sein d’une société de frustrés du cul où le simple fait d’aller à Las Vegas constitue un défouloir dont un européen a bien du mal à en comprendre la portée ou le sens. Sausage Party fera donc certes sourire en apportant son lot de contentement basico-geek mais constitue surtout la radiographie parfaite d’une Amérique qui a toujours su compenser son côté peine à jouir par ses velléités guerrières en dehors et au sein de ses frontières. 3/5SG

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