Avant de devenir réalisateur, Tom Ford était un styliste reconnu. Après sa carrière dans le monde de la mode, il s’est reconverti dans le cinéma mettant en scène le très remarqué A Single Man avec Colin Firth et Julianne Moore en 2009. Nocturnal Animals est son second long-métrage.

Nocturnal Animals

Réalisateur : Tom Ford
Acteurs : Amy Adams, Jake Gyllenhaal, Michael Shannon, Aaron Taylor-Johnson, Isla Fisher
Durée : 1h57
Distributeur : Universal Pictures International France
Sortie en salles : 4 janvier 2017

Résumé : Susan, galeriste à Los Angeles, mène une vie bien rangée à la limite de la monotonie, délaissée par son époux Hutton Morrow. Jusqu’au jour où, seule à la maison, elle reçoit un livre : Nocturnal Animals, signé par son ex mari Edward Sheffield, dont elle est sans nouvelles depuis des années.

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• Avis express : Il est indéniable que Tom Ford est un esthète que la belle image fait tripper. Il rappelle en cela ces cinéastes du début des années 80 issus de la pub qui ont marqués toute une génération de cinéphiles et de spectateurs. On est toutefois ici dans quelque chose de beaucoup moins clinquant et de tape à l’œil. Tom Ford aime l’image racée à la limite clinique qu’il projette ici sur le personnage joué par Amy Adams, sorte de phantasme urbain sur pattes totalement asexué et désincarné. Pourquoi pas mais à la longue c’est pénible. Heureusement que les enjeux de Nocturnal Animals se situent ailleurs. Dans l’histoire qui met en scène Jake Gyllenhaal et Michael Shannon (énorme pour changer) au sein d’un désert texan inhospitalier. Soit le cadre du roman écrit par son ex (Jake Gyllenhaal) qu’Amy Adams dévore le temps du film. Histoire dans l’histoire donc censé éveiller et réveiller un passé devenu obsessionnel. C’est pour le moins un peu alambiqué pour ne pas dire vain. On se fout en effet au final d’un peu de tout et ce même si encore une fois la partie texanne réserve des passages coup de poing qui marquent forcément mais uniquement sur le moment pour vite s’évaporer dans quelque chose d’évanescent et de purement formel. La démarche peu plaire, nous elle nous laisse de marbre. 2,5/5 – SG

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