Quelques minutes après minuit (2016) de J.A. Bayona

Fiche film : Quelques minutes après minuit

Quelques minutes après minuit est né en 2011, lorsque le roman éponyme a été publié. Lecteur acharné, Sergio G. Sánchez est le scénariste de L’Orphelinat et de The Impossible. Il a tellement été fasciné par le roman qu’il l’a fait lire au réalisateur de ces deux films, son ami J.A. Bayona. En découvrant ce livre, Bayona y a immédiatement repéré « des thèmes que j’ai abordés dans L’Orphelinat et de The Impossible : des personnages se retrouvent dans une situation anxiogène, avec le spectre de la mort qui se profile à l’horizon. J’ai trouvé cette histoire d’une force et d’une importance telles que j’ai voulu en faire un film, une aventure dans laquelle tout le monde puisse se reconnaître ».

Quelques minutes après minuit (A Monster Calls – 2016)

Réalisateur : Juan Antonio Bayona
Acteurs : Lewis MacDougall, Sigourney Weaver, Felicity Jones, Liam Neeson
Durée : 1h48
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Sortie en salles : 4 janvier 2017

Résumé : Conor (Lewis MacDougall) a de plus en plus de difficultés à faire face à la maladie de sa mère (Felicity Jones), à l’intimidation de ses camarades et à la fermeté de sa grand-mère (Sigourney Weaver). Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire peuplé de créatures extraordinaires. Mais c’est pourtant là qu’il va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surtout affronter la vérité…

Articles / Liens :

  • Avis express : L’enfance, la maladie, le fantastique, soit trois des thématiques que Juan Antonio Bayona avait déjà explorées avec talent dans son premier long-métrage, L’Orphelinat (2007), produit par un certain Guillermo del Toro, preuve si besoin était que les cinéastes hispaniques ont un talent certain dans le genre fantastique / horreur qui officie en tant que miroir de l’âme. Presque dix ans plus tard et avant de s’attaquer à Jurassic World 2 (sic !), le réalisateur espagnol renoue donc avec ses premières amours pour nous livrer une nouvelle exploration des démons de l’enfance et des liens mère – fils qui, s’il verse un peu trop dans le tire-larme par endroits, n’en demeure pas moins d’une rare puissance sur le plan visuel. 3,5/5 – SA
  • Avis express n° 2 : On est bien entendu d’accord avec tout ce que l’on vient de lire au petit bémol près que l’on est resté de marbre vis-à-vis de cette histoire. Entendre par là que nos rétines sont restées sèches, archi sèches. La faute sans doute à l’âge de plus en plus canonique de l’auteur de ces lignes qui a bien du mal à « tomber dans le panneau ». Il faut dire aussi que la belle image entre fantastique et gothique déployée tout du long par Juan Antonio Bayona, a un peu tendance à annihiler / écraser les efforts déployés par les acteurs pour faire passer ces fameux sentiments. On regarde du coup ce Monster Calls un peu comme on lit un joli conte forcément cruel et tragique. Mais on a beau y faire, on reste en surface. L’âge on vous dit ! 2,5/5 – Sandy Gillet

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