The Jane Doe Identity - Image une fiche film

Fiche film : The Jane Doe Identity

Durant la phase d’écriture du film, Ian Goldberg et Richard Naing se sont inspirés des œuvres claustrophobes de Roman Polanski à l’image du Couteau dans l’eau et de Répulsion. Côté aspect visuel de The Jane Doe Identity, le réalisateur André Øvredal revendique avoir eu pour modèle Seven de David Fincher.

Pour rappel André Øvredal est celui à qui l’on doit Troll Hunter, formidable found footage qui aura marqué les esprits des plus blasés.

The Jane Doe Identity (The Autopsy of Jane Doe – 2016)

Réalisateur : André Øvredal
Acteurs : Emile Hirsch, Brian Cox, Ophelia Lovibond
Durée : 1h27
Distributeur : Wild Bunch Distribution
Sortie en salles : 31 mai 2017

Résumé : Quand la police leur amène le corps immaculé d’une Jane Doe (expression désignant une femme dont on ignore l’identité), Tommy Tilden et son fils, médecins-légistes, pensent que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l’intérieur du corps de la défunte. Alors qu’ils commencent à assembler les pièces d’un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition dans le crématorium…

Articles / Liens :

  • Avis express :  La bande annonce laissait augurer du meilleur et puis comme c’est souvent le cas, la découverte de The Jane Doe Identity (aaaah cette trad française, que du bonheur) laisse un goût de cendre au fond de la gorge. Celui aussi de s’être fait berner dans les grandes largeurs. Après, nous l’avouons bien volontiers, il ne fallait pas être grand clerc pour le deviner. Ne serait-ce qu’à la lecture du pitch : un père, médecin légiste, et son fils qui l’assiste depuis la mort de sa mère, se retrouvent une nuit avec un cadavre à autopsier en urgence pour les besoins d’une enquête. Jusqu’ici tout va bien et rien que de très normal encore que les circonstances de la découverte dudit cadavre par le shériff du coin laisse déjà penser que cela suinte les grosses embrouilles cette affaire là. Ceci étant dit, comme la plastique de la viande froide à inspecter sous toutes ses coutures est plutôt agréable à mater, on se dit pourquoi pas. Mais on vous voit venir, jamais nous ne franchirions le pas façon Patrick Bouchitey dans Lune Froide. Mais on s’égare. Et puis, si vous avez jeté un œil à la BA, vous connaissez la suite immédiate. Portes très lourdes qui grincent, crematorium qui s’active sans raison apparente, électricité à la rue, clochette accrochée à l’orteil d’une morte (une autre, rangée au rayon frais) qui tout d’un coup se met à sonner (ah non spoiler, pardon ce n’est pas dans la BA ça), « jump scares » en veux-tu en voilà… Bref, nous voici revenu aux bonnes vieilles recettes du film de frousse réalisé avec les moyens du bord. Oh, on ne parle pas ici d’économie mais plus d’imagination. Celle qui manque à l’histoire d’une banalité à pleurer et à la mise en scène qui donnera du grain à moudre à ceux qui pensaient que Troll Hunter c’était que de l’esbroufe sans lendemain. Franchement, on aurait bien aimé accrocher mais c’était au-dessus de nos forces. Pourtant, on s’était mis grave en condition. Soirée de grosses chaleurs et donc atmosphère très lourde avec orages imminents à la clé. Grand écran, son réglé aux petits oignons… Bref, la mise en scène dans le salon était de son côté impeccable. Ah oui parce que l’on a oublié de le préciser. Le film est disponible en Blu-ray au Canada depuis le 14 mars. Alors certes, vous n’y trouverez ni VF ni VOSTF mais franchement, un marcassin borgne et dure de la feuille s’y retrouverait sans problème. 1,5/5 – SG
  • La chronique DVD / Blu-ray
  • Box-office : 135 759 entrées en 15 jours exploité sur 194 copies et 195 copies en deuxième semaine. Très belle combinaison de salles pour un petit film d’horreur. C’est dire si le genre est bien accueilli par les exploitants français surtout quand il est yankee et nonobstant (oui, on aime bien parler macroniste nous) l’ombre de l’incivil petit con de jeune auquel est destiné en priorité The Jane Doe Identity. Pari donc déjà gagné pour Wild Bunch même si c’est pas cette morte qui va renflouer les caisses de la boîte.
  • Dossier de presse
  • Voir la bande-annonce

  Lâchez-vous !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *