Ghost in the Shell (2017) de Rupert Sanders

Fiche film : Ghost in the Shell (2017)

« Ghost in the Shell reste un succès inégalé au Japon mais nombreux sont ceux, aux États-Unis comme ailleurs, qui ont également vu et adoré le film d’animation. L’iconographie touche vraiment une corde sensible. Ces images sont devenues le fondement sur lequel on a bâti le film. On n’a pas réinventé le manga sans pour autant le reproduire au plan près » – Rupert Sanders

Ghost in the Shell (2017)

Réalisateur : Rupert Sanders
Acteurs : Scarlett Johansson, Pilou Asbæk, Takeshi Kitano, Juliette Binoche, Michael Pitt, Chin Han, Danusia Samal, Lasarus Ratuere, Yutaka Izumihara
Durée : 1h46
Distributeur : Paramount Pictures France
Sortie en salles : 29 mars 2017

Résumé : Le Major est une humaine unique en son genre : sauvée d’un terrible accident et dotée de capacités cybernétiques, elle est devenue un agent à la tête d’une unité d’élite, chargée de mettre les plus dangereux criminels hors d’état de nuire. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule capable de l’anéantir. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, elle lui a été volée. Rien ne l’arrêtera dans sa recherche de vérité sur son passé : il lui faut désormais trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.

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  • Avis express : Rien de bien nouveau sous le soleil de la représentation au cinoche de l’intelligence artificielle. Pis, ce qui était perçu comme une œuvre visionnaire au sein du manga de Masamune Shirow brillamment adapté par Mamoru Oshii au sein de l’anime qui fera date, il n’en reste plus grand chose avec ce portage cinématographique. Bien entendu, plus de vingt ans se sont écoulés. Et ce qui pouvait être considéré comme futuriste en 1995 peut sans aucun doute paraître plus prosaïque aujourd’hui. Un constat qui ne vaut pas tout à fait ici ou qui serait une analyse trop simple. Il faut juste se référer à Blade Runner pour comprendre le malaise. À la défense du film, le sujet ne pouvait que se démoder avec le temps. De fait, si Ghost in the Shell a marqué par sa prescience, il est aussi marqué par son temps. Il lui a manqué ce quelque chose qui pouvait le rendre intemporel. Et forcément le film en pâtit. À tel point que l’on peut même se poser la question de la pertinence d’une telle adaptation aujourd’hui si ce n’est en allant plus loin et en s’aventurant vers de nouvelles contrées encore inexplorées. Las, ce GITS se contente juste de reprendre le matériau d’origine. Et forcément le projet ne pouvait qu’être has been d’entrée de jeu. Le reste devenant anecdotique. Sandy Gillet1,5/5

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