Archives par mot-clé : Alfred Hitchcock

Alfred Hitchcock en Blu-ray 4K Ultra HD

La filmographie d’Alfred Hitchcock en Blu-ray 4K Ultra HD ne grandit certes pas bien vite. D’autant plus au regard de la bonne cinquantaine de longs-métrages que le maître du suspense aura réalisé au cours de sa carrière qui s’étire sur quasiment un demi-siècle d’histoire du Septième Art. Pour autant, la petite dizaine de titres déjà disponibles sur le support Ultra HD à l’heure où nous rédigeons ces lignes est plus qu’engageante. Ne serait-ce que par la présence de Sueurs froides (1958) ou encore Psychose (1960), deux des joyaux du cinéaste. Alors certes, plusieurs autres pièces maîtresses font encore défaut, tel que le remarquable La Mort aux trousses (1959). Mais qui sait si dans les mois / années à venir, ce dernier et beaucoup d’autres ne viendront pas étoffer la liste ci-dessous des films d’Alfred Hitchcock en Blu-ray 4K Ultra HD ?

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Psychose : Douche froide en mono ?

Une fois n’est pas coutume, les États-Unis ont eu la primeur de cette sortie et ont donc été les premiers à relever le « petit » souci présent sur la toute nouvelle édition Blu-ray 4K Ultra HD 60ème anniversaire du Psychose d’Alfred Hitchcock. À moins de deux semaines de sa sortie hexagonale, DigitalCiné, fidèle à ses bonnes vieilles habitudes, a mené sa petite enquête approfondie sur la chose (oui, on aime à se balancer des fleurs à la rédac).

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Les Amants du Capricorne en Blu-ray chez L’Atelier d’Images

Les Amants du Capricorne n’est pas le film le plus connu ou même le plus apprécié de Sieur Alfred Hitchcock. En cause cette forme littéraire doublée d’une romance tourmentée qui ne cadraient pas forcément avec la réputation de « Maître du suspense » que le cinéaste anglais s’était déjà forgée. Mais à y regarder de plus près, Les Amants du Capricorne participe sans aucun doute à la volonté d’un homme voulant s’extraire de ce début de carcan cinématographique auquel on voulait déjà le confiner. Ce que les jeunes turcs qui fondèrent la revue des Cahier du Cinéma ne manquèrent pas de voir et même de souligner en faisant au passage du cinéaste anglais l’un de leur chouchou, un auteur avant l’heure quand le reste du monde ne voyait en lui qu’un génial faiseur et les Studios hollywoodiens une machine à cash. Le mérite de cette édition est ainsi de revenir sur cette prise de conscience, de contextualiser un film loin d’être mineur tout en s’octroyant au passage une patine technique plutôt recommandable.

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Coffret Alfred Hitchcock : les années Selznick

David O’Selznick avait été producteur à la Paramount (1928-1931), à la RKO (1931-1933) et à la MGM (1926-1928 et 1933-1935). Il avait créé son propre studio indépendant en 1935 en appliquant exactement les méthodes des majors. Le producteur était considéré comme le véritable créateur du film, le réalisateur n’étant qu’un exécutant talentueux, soumis à sa volonté sur tous les plans. Il inspira en partie le personnage du producteur Jonathan Shields joué par Kirk Douglas dans Les Ensorcelés [The Bad and the Beautiful] (USA 1952) de Vincente Minnelli. La crise financière de 1929 qui avait sévèrement frappé les studios anglais, le désir d’Alfred Hitchcock de s’expatrier à Hollywood pour disposer de plus gros moyens matériels, le désir de Selznick d’avoir dans son écurie celui qui était alors considéré comme le meilleur cinéaste anglais : tels sont les éléments historiques déterminants de leur rencontre. Selznick proposa à Hitchcock un contrat non exclusif courant sur une période de 10 ans, de 1938 à 1948. Voici les quatre films qui sortirent de leur collaboration, parfois orageuse mais toujours originale et, thématiquement comme esthétiquement, toujours riche.

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