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Sorties Ciné du 20 janvier 2016 : Boooring !

Après la pléthore de choix de la semaine dernière, il était évident qu’on allait morfler par la suite. Bingo donc puisque en ce mercredi 20 janvier il n’y a quasiment rien à se mettre sous la dent. Après il faut être honnête cinq secondes. On n’a pas vu grand chose non plus. Les raisons sont multiples mais tiennent tout de même dans le creux d’un doigt. Peu ou pas de motivations. Vous nous direz que putain les gars, c’est un peu votre taff bordel quoi. On vient exprès ici pour vous lire tellement ce que vous écrivez c’est de la balle et là rien, nada, wallou, peau de zob (oui on aime bien ce quatuor magique). On vous répondra que bon faut pas non plus exagérer. Qu’on a vu des trucs quand même mais que l’on se fait vieux et qu’il y a tellement de bons films dans l’histoire du cinéma que l’on n’a pas encore zyeutés, que merde aussi faut nous comprendre. Tiens d’ailleurs, je me suis rattrapé pas plus tard qu’hier Ramrod (Femme de feu en français) de André De Toth, un putain de westerns datant de 1947 avec dans le rôle titre en français une Veronica Lake en cowgirl qui n’a rien à envier au plus sévèrement burné et iconique des cowboys du cinéma yankee, à savoir l’incontournable John Wayne. Oui on est faible. On préfère se lover dans son canapé bien planqué sous son plaid que d’aller se peler le derche à la découverte du dernier Joachim Lafosse, se gondoler (de douleurs stomacales) devant la dernière comédie française en date ou se taper un énième biopic. Mais bon, cela ne va pas nous empêcher d’en parler ici bas…

The Danish Girl
Legend
Paris-Willouby
Les Chevaliers blancs
Le Convoi
Chorus

Danish Girl - AfficheThe Danish Girl de Tom Hooper – 2h (Universal Pictures France)

The Danish Girl retrace la remarquable histoire d’amour de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, l’artiste danoise connue comme la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en 1930.

Encore un biopic. BooooringSG

Legend - AfficheLegend de Brian Helgeland – 2h (StudioCanal)

Londres, les années 60. Les jumeaux Ronnie et Reggie Kray, célèbres gangsters du Royaume-Uni, règnent en maîtres sur la capitale anglaise. À la tête d’une mafia impitoyable, leur influence parait sans limites.

 Encore un biopic. Derrière la caméra, on trouve le gars qui nous avait pondu l’OVNI Payback avec un Mel Gibson dont c’est certainement là son dernier grand rôle. Oui à date. C’est aussi un scénariste en vue puisqu’on lui doit quelques pépites comme L.A. Confidential, Mystic River, Green Zone… Bref, Brian Helgeland est loin d’être un manche et c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous assomme à coups de pelle pour nous raconter l’histoire de deux frères jumeaux gangsters dans le Londres des années 60. C’est magistralement creux et la performance de Tom Hardy interprétant les deux frères passent complètement à l’as. Booooring1,5/5SG

Paris-Willouby - AfficheParis-Willouby de Quentin Reynaud et Arthur Delaire – 1h23 (Mars Distribution)

Les Guilby Lacourt forment une famille recomposée typique de notre époque. Entre père, belle-mère, petite sœur, frère, demi-sœur, ou encore demi-oncle, ils ont parfois du mal à s’y retrouver ! Un soir, ils apprennent la mort d’un grand-père avec qui ils ont coupé les ponts depuis une dizaine d’année.

Encore une comédie française. D’après la bande annonce cela ne semble ni mieux ni moins bien que ce que l’on a déjà vu et que l’on découvrira cette année. On remarquera au passage la énième présence à l’affiche de Stéphane De Groodt, dernier rejeton de Canal+ quand Bolloré n’avait pas encore repris les choses en main. On meuble comme on peut vu que Stef devait aller le voir et qu’il nous a fait faux bonds. On attend d’ailleurs toujours ses contributions au sein de ce papier… SG

Les Chevaliers blancs - AfficheLes Chevaliers blancs de Joachim Lafosse – 1h52 (Le Pacte)

Reconstitution de cette affaire qui vit en 2007 une association humanitaire tenter de faire sortir une centaine d’enfants prétendus orphelins du Tchad dans le but de les faire adopter en France.

Encore un film qui s’inspire d’une histoire vraie… Et puis il va me falloir encore un peu de temps avant que je foute les pieds dans une salle pour mater un film signé Joachim Lafosse. Le choc post-traumatique engendré par la vision de À perdre la raison est encore trop prégnant pour que je sois suffisamment costaud pour affronter ce cinéma si obséquieux et condescendant. Rien que la bande annonce m’a fait rappeler mon psy pour caler quelques séances en urgence… SG

Le Convoi - AfficheLe Convoi de Frédéric Schoendoerffer – 1h42 (Paramount Pictures France)

Organisés en go fast, sept hommes, répartis dans quatre voitures, convoient une tonne trois cents de résine de cannabis au départ de Malaga au sud de l’Espagne. Direction Creil en banlieue parisienne. Mais pour Alex, Yacine, Majid et les autres, ce qui aurait dû être un convoi ordinaire va devenir un convoi fatal.

Le talent de cinéaste de Frédéric Schoendoerffer n’est plus à démontrer. Mais celui de nous raconter de bonnes histoires oui. De fait, depuis Scènes de crimes, son premier long réalisé au début du siècle, qui reste un must dans le genre et ce qui s’est fait de mieux lors de la dernière décennie dans le cinéma français, on attend un éventuel rebond. Et ce n’est pas avec Le Convoi qu’il va poindre le bout de son nez. Ô le film démontre une mise en scène éprouvée et certains dialogues sont bien vus. Mais pour le reste, on ramasse les copeaux à la petite cuillère. Le personnage de Magimel souffre de l’interprétation du comédien totalement ailleurs. La scène de fusillade est une redite en roue libre de celle du parking dans Truands. Quant aux enjeux du scénar, ils ont le mérite de tenir sur un coin de table comme on dit. Le film en roue libre par excellence. 2,5/5SG

Chorus - AfficheChorus de François Delisle – 1h36 (UFO Distribution)

Le jour où leur fils a disparu, un après-midi après l’école, la vie d’Irène et Christophe s’est brisée. Chacun de son côté a survécu à sa façon, lui au Mexique, elle, en reprenant sa carrière au sein d’une chorale. Dix ans après, un appel de la police les amène à se retrouver…

On va être honnête cinq secondes. On n’a vu aucun film de ce cinéaste originaire de la Belle Province. Concernant Chorus, il faut bien admettre que la bande annonce intrigue mais bon, l’histoire d’enfants disparus au cinoche c’est pas facile à ingurgiter. Et puis, sur le sujet, on a eu dernièrement notre lot avec Captives de Atom Egoyan et Prisoners de Denis Villeneuve. À croire d’ailleurs que le thème inspire grave les réalisateurs canadiens. Quant à nous, on va se taper un Mary Poppins avec sa progéniture tiens… SG

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