Coin de Mire Cinéma : Vague 5 - Image de une

Coin de Mire Cinéma – Vague 5

C’est déjà l’heure de la vague 5 chez Coin de Mire Cinéma alors que l’on est persuadé que même avec les confinements et autres couvre-feux vous n’êtes pas encore venus à bout des titres qui ont vus le jour lors des vagues précédentes. Mais que voulez-vous, il faut bien avancer ma bonne dame et tenter de suivre le rythme pantagruélique de cet éditeur qui en à peine deux ans s’est imposé comme un incontournable dans son domaine. Soit le cinéma français de patrimoine et plus précisément un maximum de films avec Jean Gabin, véritable péché mignon de Thierry Blondeau grand manitou et ordonnateur de Coin de Mire Cinéma. Et de fait, trois des six films proposés dans cette nouvelle vague sont portés par sa seule stature devenue mythique aujourd’hui. Et trois « Maigret » de surcroît. De ceux qui ont définitivement installé le personnage créé par Simenon au Panthéon de la mémoire collective française pour ne pas dire internationale. Quant aux trois autres titres proposés, ils ne sont pas en reste niveau têtes d’affiche mythiques puisque on pourra y croiser au débotté Charles Aznavour, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet, Mireille Darc, Danielle Darrieux, Alain Delon, Fernandel, Louis de Funès, Michel Simon, Lino Ventura dans Le Diable et les 10 commandements de Julien Duvivier. Pierre Fresnay, François Perier dans Les Évades de Jean-Paul Le Chanois. Ou encore Michèle Morgan, Charles Boyer et Arletty dans Maxime d’Henri Verneuil.

Les Évadés - Digibook - Blu-ray + DVD + Livret

Éditeur :Coin de Mire Cinéma
Sortie le :04 septembre 2020  

Au cinéma le : 17 juin 1955

Résumé :  1943. Michel et François, deux prisonniers de guerre, s’évadent d’un camp allemand. En chemin, ils rencontrent Pierre, un lieutenant français dont le plan d’évasion a échoué. Une amitié nait entre ces trois hommes aux caractères très différents et qui exercent dans la vie des professions très dissemblables. Mais ils ont un objectif commun : gagner la Suède en traversant le nord de l’Allemagne et le Danemark…

Après Le Cas du docteur Laurent sorti en mai 2019, Les Évadés est donc le deuxième Jean-Paul Le Chanois édité par Coin de Mire Cinéma. Et on peut dire que voilà un titre aussi rare et pour tout dire quasi invisible depuis des lustres à commencer en vidéo où il ne disposait jusqu’ici que d’une VHS éditée par René Chateau. Et pourtant, avec 3 830 332 entrées au compteur, c’est peu de dire que voilà un film qui rencontra son public mais aussi ses détracteurs qui l’ont souvent assimilé à La Grande illusion (Jean Renoir – 1937) du pauvre. Il est en effet indéniable qu’avec son traitement des plus classiques pour ne pas dire sans aspérité et quelque peu en dedans, il n’y a pas de quoi s’enthousiasmer plus que cela sur cette découverte (en ce qui nous concerne). Est-ce à dire que voilà un film qui aurait mérité de rester confiné dans la mémoire des cinéphiles les plus exigeants ou les plus anciens ? Il y a là un pas que nous ne franchirons pas tant Les Évadés recèle tout de même un certain intérêt.
Celui déjà de voir porter à l’écran une histoire vraie et à peine romancée d’une évasion incroyable de prisonniers de guerre écrite, adaptée et interprétée par Michel André, celui-là même qui l’a vécu, aux côtés de têtes d’affiches prestigieuses comme François Perrier et Pierre Fresnay que Le Chanois avait rencontré durant la guerre à la Continental. On y reconnaît bien là la patte d’un réalisateur rompu à l’exercice du docu-fiction qu’il initiera durant sa période de résistant sous l’occupation allemande. Il y a de fait dans Les Évadés une volonté de coller le plus possible aux faits sans pour autant laisser de côté la caractérisation des trois personnages qui à l’évidence ne se seraient jamais côtoyés ou même rencontrées dans le civil. il permet de densifier la dramaturgie de l’ensemble et d’inviter le spectateur au cœur de l’action. Ce n’est pas toujours très fin du fait de dialogues qui flirtent bien souvent avec la leçon de vie sentencieuse mais le tout reste suffisamment bien amené pour capter l’attention jusqu’au bout.
Et puis formellement il y a une photo N&B signée Marc Fossard qui fait sens car jouant admirablement avec les ombres de la nuit et ceux de ce wagon qui emmènent cahin-caha nos trois héros vers leur liberté. Marc Fossard avait déjà collaboré avec Le Chanois (de son nom de baptême Dreyfus qu’il occultera pour des raisons évidentes durant la seconde guerre mondiale) avec Sans laisser d’adresse en 1951, mais il est surtout connu pour avoir éclairé la plupart des Julien Duvivier des années 30 ainsi que trois des plus grands Marcel Carné de la période que sont Le Quai des brumes (1938), Les Visiteurs du soir (1942) et Les Enfants du paradis (1943). On retrouve d’ailleurs un peu de ce réalisme poétique qui le fit rentrer dans la légende de son poste sur certaine séquence de nuit.

Les Evadés - Affiche Une sensation que la restauration 4K depuis le négatif original rend parfaitement compte à tel point d’ailleurs que l’on a droit à une définition exemplaire doublée d’un grain omniprésent qui magnifie les contrastes et surtout cette richesse dans la graduation des noirs voulue par la captation originale. On appréciera tout autant le travail sur la bande son encodée dans un DTS-HD MA 2.0 mono qui supporte aisément un mixage d’origine où les dialogues ne se font par exemple jamais la malle au sein d’un wagon de marchandise brinquebalé et secoué quasiment sans discontinuer.
Du travail d’orfèvre que l’on aurait aimé voir déteint sur le versant éditorial. Oui car nous sommes des indécrottables à DC. Ce que nous aimons c’est de pouvoir visionner un petit doc narré par un historien du cinéma à même de nous contextualiser le film et la période de cinéma dans laquelle il a été produit. Mais ne nous trompons pas de bataille puisqu’ici Coin de Mire Cinéma enrichit sa collection dite « La Séance » où ne sont généralement proposés que les réclames ainsi que les actualités de la semaine de sortie du film. Justement dans l’idée de se retrouver dans une séance type de cinéma de l’époque. Sans oublier les goodies et le livret reproduisant des documents de presse d’époque ainsi qu’un packaging classieux pour une expérience de Home Cinema pour le moins quali. Pour autant, on a droit ici à une fin alternative en couleur inédite (Cf. galerie ci-dessous) retrouvée lors du process de restauration du film qui n’apporte rien de neuf même si le jeu des acteurs et la longueur des plans diffèrent par moment de la fin en N&B finalement exploitée. Pourquoi avoir tourné cette fin en couleur ? Était-ce une volonté de casser avec la noirceur du reste du film ? Est-ce le seul segment du film qui a été tourné en couleur ? Des questions qui restent pour nous au moment où nous écrivons ce lignes sans réponses.

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Spécifications techniques Blu-ray :

  • Image : 1.37:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Français DTS-HD MA 2.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français pour sourds et malentendants débrayables
  • Durée : 1h57min 07s
  • 1 BD-50

Bonus :

  • Journaux des actualités de la 24ème semaine de l’année 1955 (12min 21s – HD)
  • Réclames de l’année 1955 (9min 27s – HD)
  • Fin alternative en couleur (4min 48s – HD)
  • Bandes-annonces :
    • Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois (4min 59s – HD)
    • Le Diable et les 10 commandements de Julien Duvivier (3min 35s – HD)
    • Maxime d’Henri Verneuil (4min 20s – HD)
    • Maigret tend un piège de Jean Delannoy (5min 12s – HD)
    • Maigret et l’affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy (3min 45s – HD)
    • Maigret voit rouge de Gilles Grangier (3min 30s – HD)
  • Un livret reproduisant des documents d’époque (24 pages)
  • 10 reproductions de photos d’exploitations (14,5 x 11,5 cm)
  • La reproduction de l’affiche d’époque (29 x 23 cm)

Le Diable et les 10 commandements - Digibook - Blu-ray + DVD + Livret

Éditeur :Coin de Mire Cinéma
Sortie le :04 septembre 2020  

Au cinéma le : Le 14 Septembre 1962

Résumé : Si le diable n’existait pas, les Dix commandements n’auraient aucune raison d’être… puisque la tentation n’existerait pas… Mais le mensonge et les vices se glissent partout dans les âmes humaines, surtout là où il ne faudrait pas, ce qui amuse beaucoup le Diable, grand meneur de jeu au sein de ces huit tranches de vie…

Au début des années 60, Julien Duvivier est au crépuscule de sa carrière. Le Diable et les 10 commandements est d’ailleurs son antépénultième film et malgré la présence d’une impressionnante galerie de têtes d’affiche, c’est loin d’être son meilleur. Genre alors en vogue à l’époque qui faisait surtout florès en Italie, le film à sketchs ne lui sied en effet pas des masses ici alors que pourtant on lui doit dans la même veine un Carnet de bal (1937) d’une toute autre tenue. Peut-être que pour le réalisateur de Pépé le Moko (1937) ou de Marie-Octobre (1959), sa dernière grande réalisation, c’était là le seul moyen de rester dans le « game » et accessoirement de régler son dernier tiers provisionnel. C’est que le film à sketchs, quand il n’est qu’un faire-valoir, ne fait que passer les plats à des acteurs qui cabotinent ou qui sont en totale roue libre. C’est ainsi le cas de Michel Simon que l’on a sciemment tenté de perdre au milieu de religieuses de cinéma artificiellement outrées par ses propos qui n’ont pas lieu d’être au sein d’un couvent (« Dieu en vain tu ne jureras »). Ou de Fernandel en substitut de Dieu lui aussi perdu en pleine campagne auvergnate (« Un seul Dieu tu adoreras »). Ou encore de Brialy et de De Funès en escrocs pas du tout crédibles et absolument pas drôles alors qu’à l’évidence c’était a minima les effets recherchés (« Tu ne déroberas point »).
Sur la thématique des dix commandements (on l’aura compris), Duvivier navigue donc à vue administrant tout de même quelques segments qui font hausser le sourcil. On pense ainsi à celui avec Charles Aznavour qui va tout faire pour provoquer la chute du proxénète (Lino Ventura) responsable de la mort de sa sœur (« Tu ne tueras point ») ou celui avec Delon en recherche de maternité jusqu’à tomber sur une Danielle Darrieux toujours aussi délicieusement équivoque et cynique (« Tes père et mère honoreras »). Au final, on oscille donc entre le très dispensable et le trop peu saillant pour faire de ce Diable et les 10 commandements un objet filmique autre que parfaitement oubliable.

Le Diable et les 10 commandements - Affiche

Le Diable et les 10 commandements avait déjà bénéficié de par le passé de deux éditons DVD. L’une chez René Chateau en avril 2010 et l’autre chez TF1 Vidéo en novembre 2015. Depuis c’est donc Coin de Mire Cinéma qui a souhaité le voir intégrer son catalogue au sein de sa collection « La Séance ». Ce qui implique bien souvent quand ils collaborent avec TF1 Vidéo une restauration 4K en bonne et due forme. Ce qui fut fait dans les laboratoires Vectacrom à partir du négatif image, du négatif son français et d’un marron sonore. L’éditeur précise au sein de son blog que lors du process de restauration des « éléments techniques d’un huitième sketch inédit en France ont été retrouvés ». En se basant sur les informations dont on dispose aujourd’hui, le segment en question a pu être reconstitué selon le montage d’origine qui n’avait été montré en l’état qu’en Allemagne et au Japon. L’élément manquant a été replacé à la deuxième position et se devait d’illustrer le commandement : « L’œuvre de chair ne désireras qu’en mariage seulement ». Le film se présente donc désormais dans une version intégrale inédite.
On est toutefois pas super emballé par l’image proposée qui n’est certainement pas imputable au travail de restauration mais bien à la qualité de la photo d’origine qui propose un N&B passe partout où les contrastes et la définition se font surtout remarquer par leur discrétion. Il suffit de jeter un œil  à nos captures ci-dessous pour se rendre compte que l’on est à la limite d’une balance des blancs surexposés pour ne pas dire cramés. Mais arrêtons nous là puisque nous glissons vers un ressentit des plus subjectifs étant entendu encore une fois que la restauration ne peut que rendre compte du matériau d’origine. Rien de plus, rien de moins.

Spécifications techniques Blu-ray :

  • Image : 2.35:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Français DTS-HD MA 2.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français pour sourds et malentendants débrayables
  • Durée : 2h25min 18s
  • 1 BD-50

Bonus :

  • Journaux des actualités de la 37ème semaine de l’année 1962 (9min 38s – HD)
  • Réclames de l’année 1962 (6min 44s – HD)
  • Bandes-annonces :
    • Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois (4min 59s – HD)
    • Le Diable et les 10 commandements de Julien Duvivier (3min 35s – HD)
    • Maxime d’Henri Verneuil (4min 20s – HD)
    • Maigret tend un piège de Jean Delannoy (5min 12s – HD)
    • Maigret et l’affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy (3min 45s – HD)
    • Maigret voit rouge de Gilles Grangier (3min 30s – HD)
  • Un livret reproduisant des documents d’époque (24 pages)
  • 10 reproductions de photos d’exploitations (14,5 x 11,5 cm)
  • La reproduction de l’affiche d’époque (29 x 23 cm)

Maxime - Digibook - Blu-ray + DVD + Livret

Éditeur :Coin de Mire Cinéma
Sortie le :04 septembre 2020  

Au cinéma le : Le 26 novembre 1958

Résumé :  Jacqueline Monneron, une riche et élégante célibataire, mène une vie brillante et mondaine dans ce Paris de la fin de la Belle époque. Elle est courtisée par Hubert, un jeune homme mal élevé qu’elle rejète et évite. Celui-ci charge Maxime, son homme à tout faire, vieux parisien spirituel, ironique et philosophe, de lui « arranger » une entrevue avec Jacqueline…

Si Henri Verneuil avait eu les honneurs d’ouvrir le bal de la collection « La Séance » chez Coin de Mire Cinéma avec Les Amants du Tage (1955) et surtout Des gens sans importance (1956) tout deux édités en octobre 2018, le cinéaste d’origine arménienne et champion toutes catégories au box office français (91,58 millions d’entrées au total en 34 films, excusez du peu) revient chez l’éditeur par la petite porte avec cette réalisation peu enthousiasmante où il retrouve Charles Boyer qu’il avait déjà dirigé en 1956 dans Paris, Palace Hôtel. C’est qu’avec Maxime on est très loin des standards mis en place dès La Table-aux-crevés, son premier long réalisé en 1951 avec un Fernandel en tête d’affiche sur une adaptation d’un roman éponyme de Marcel Aymé. Alors certes, on retrouve cette formule déjà éprouvée et gagnante de systématiquement s’entourer de vedettes à même de drainer le public dans les salles,  mais à l’évidence le cinéaste est bien plus à l’aise pour raconter des histoires (extra)ordinaires ou proches d’une certaine réalité sociale que des comédies lorgnant vers un vaudeville un peu suranné.
Et pourtant il y a du monde de qualité au balcon et dans la coulisse. À commencer par Henri Jeanson qui se démène comme un beau diable pour donner à ses dialogues un parfum doux amer et quelque peu frondeur afin de relever cette histoire de séduction à trois sur fond de disparités sociales. Et c’est dans la bouche d’Arletty que ceux-ci font le plus mouche offrant au film des plages de respiration drôlatique plus que bienvenues. Car pour le reste c’est a minima laborieux. Du coup, on a bien du mal à se passionner pour des enjeux dramatiques de toute façon proches du néant. Pour autant, et pour se contredire un peu, Verneuil a débuté sa carrière par une multitude de courts-métrages humoristiques sans oublier ses déjà multiples collaborations avec Fernandel entamées dès son premier long alors qu’il est un cinéaste totalement inconnu et que l’acteur était lui au fait de sa gloire. Ce qui en dit long sur son incroyable propension à aborder pas mal de registres avec le talent que l’on sait.
Mais Maxime est à ranger définitivement du côté des actes manqués doublés du pétard mouillé qui plusieurs décennies plus tard ne peut même pas se targuer d’illustrer ou de témoigner d’une époque. Et puis avec 1 978 792 d’entrées, le public ne s’y était pas non plus trompé à une époque où Verneuil avait déjà atteint et dépassé les 4M d’entrées pour Le Fruit défendu en 1952.

Maxime - Affiche

Maxime avait déjà bénéficié de par le passé de deux éditons DVD. L’une chez René Chateau en octobre 2006 et l’autre chez TF1 Vidéo en novembre 2018. Coin de Mire Cinéma a souhaité le voir intégrer son catalogue au sein de sa collection « La Séance ». Ce qui implique bien souvent quand ils collaborent avec TF1 Vidéo une restauration 4K en bonne et due forme. Ce qui fut fait dans les laboratoires VDM à partir du négatif original. Le résultat final est plus qu’appréciable avec une image pour le coup exempte du moindre défaut de pellicule permettant un rendu numérique pas loin du mètre étalon en la matière à savoir un savant équilibre entre grain argentique, définition redoutable et des contrastes à l’avenant. Pour le reste c’est la possibilité de se replonger dans les actualités et les réclames de l’époque. Un diptyque de près de 20 minutes qui entre l’annonce de l’équilibre de la balance import-export pour la première fois depuis plus de 20 ans, la fabrication par centrifugation de la fonte des plus gros tuyaux du monde ou encore des 15 millions de bouteilles de Champagne vendues dans tous les pays du monde sans exception en 1957, nous ont semblé au final bien plus passionnant à visionner que le film lui-même.

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Spécifications techniques Blu-ray :

  • Image : 2.35:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Français DTS-HD MA 2.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français pour sourds et malentendants débrayables
  • Durée : 2h03min 20s
  • 1 BD-50

Bonus :

  • Journaux des actualités de la 48ème semaine de l’année 1958 (14min 41s – HD)
  • Réclames de l’année 1958 (7min 53s – HD)
  • Bandes-annonces :
    • Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois (4min 59s – HD)
    • Le Diable et les 10 commandements de Julien Duvivier (3min 35s – HD)
    • Maxime d’Henri Verneuil (4min 20s – HD)
    • Maigret tend un piège de Jean Delannoy (5min 12s – HD)
    • Maigret et l’affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy (3min 45s – HD)
    • Maigret voit rouge de Gilles Grangier (3min 30s – HD)
  • Un livret reproduisant des documents d’époque (24 pages)
  • 10 reproductions de photos d’exploitations (14,5 x 11,5 cm)
  • La reproduction de l’affiche d’époque (29 x 23 cm)

Maigret tend un piège - Digibook - Blu-ray + DVD + Livret

Éditeur :Coin de Mire Cinéma
Sortie le :04 septembre 2020  

Au cinéma le : Le 29 janvier 1958

Résumé : Dans le quartier de la place des Vosges à Paris, un inconnu rôde et tue des femmes toujours de la même façon. Les meurtres s’enchainent. Ce tueur devient pour le commissaire Maigret une sorte d’ennemi personnel. Jamais il ne s’est trouvé aussi désemparé devant une affaire où ne pointe pas le moindre indice. C’est alors qu’il imagine une manœuvre désespérée…

Même si cela fait déjà quelque temps que Jean Gabin est revenu sur le devant de la scène effaçant d’un joli revers de main la période de vache maigre post seconde guerre mondiale, 1958 sera une année doublement exceptionnelle avec en janvier la sortie de Maigret tend un piège qui va récolter 2 655 530 entrées (3 076 005 en comptant les multiples reprises depuis) et en mars Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois qui avec ses presque 10 millions de spectateurs sera le troisième plus gros carton de la décennie derrière Le Pont de la Rivière Kwai (1957) de David Lean (plus de 9M d’entrées) et surtout Le Petit monde de Don Camillo (1952) de Julien Duvivier (plus de 11M d’entrées).
C’est le producteur Jean-Paul Guibert qui a l’idée de faire endosser le costume du célèbre commissaire Maigret, après Harry Baur, Albert Préjean et Michel Simon, à Jean Gabin. Il réussit à convaincre l’acteur de signer un contrat de trois ans et six films, tous dialogués par son beau frère Michel Audiard qui était de toute façon depuis Gas-oil de Gilles Grangier (1955), le dialoguiste quasi-exclusif de Jean Gabin.
Maigret et l’Affaire Saint-Fiacre qui sortira en 1959 fera parti des 6 films du deal alors que Maigret voit rouge pour lequel Gabin reprendra pour la troisième et dernière fois la pipe reconnaissable entre tous du commissaire récipiendaire d’un des bureaux du Quai des Orfèvres, dépendra lui d’une toute autre équipe devant et derrière la caméra. C’est Jean Delannoy qui est derrière celle des deux premiers et même si celui-ci était passé maître dans les films en costume ou de cape et d’épée propre à en faire la tête de turc favorite des jeunes loups officiant à la revue des Cahiers du Cinéma, il serait bien injuste de ne pas lui reconnaître les très belles réussites que sont ces deux Maigret avec un Jean Gabin qui selon Simenon lui-même est celui qui a le mieux « incarné » son commissaire de fiction dont la naissance littéraire date de 1931 avec le roman Pietr-le-Letton.
Un peu à l’instar de la première trilogie Star Wars (oui on va chercher nos analogies fort loin on le reconnait), celle de Gabin / Maigret suit la même trajectoire à savoir un premier épisode qui quelque part installe le personnage, l’atmosphère, la méthodologie de travail tout en cartographiant avec bonheur un quartier de Paris (la place des Vosges), le deuxième est le film de la plénitude avec un Gabin qui ne fait plus qu’un avec son commissaire alors que par ailleurs il est très loin de ses terres parisiennes, et quant au troisième il est une sorte de pastiche qui joue déjà avec le mythe de la rencontre Gabin / Maigret délaissant au passage la crédibilité de l’intrigue et des enjeux qui vont avec.
Dans Maigret tend un piège on aime particulièrement l’unité de lieu, ce quartier de la place des Vosges donc, qui resserre l’histoire tout en lui donnant la possibilité de développer la caractérisation de chacun des suspects. Gabin donne bien entendu le tempo mais n’hésite pas à laisser paraître ses doutes quant aux méthodes à employer face à un « serial killer » façon Jack l’éventreur qui ne laisse derrière lui aucun indice l’obligeant ainsi à employer des méthodes nouvelles à base de profilage psychologique. Delannoy cadre au plus juste tout en se débarrassant de mouvements d’appareil qui n’auraient de toute façon que desservis le propos et les enjeux. On adore aussi l’interprétation d’Annie Girardot en manipulatrice que la belle gifle assénée par Gabin dans Le Rouge est mis de Gilles Grangier l’année précédente n’avait donc pas dissuadé de retravailler avec lui. On sera certes un peu plus dubitatif sur la performance de Jean Dessailly mais cela n’entrave en rien le plaisir intact de redécouvrir ce Maigret, témoin d’une époque cinématographique où l’audace pouvait sans se dévoyer côtoyer le classicisme.

Maigret tend un piège (1958) - Affiche

Histoire de tordre le coup aux excellentes habitudes prises avec TF1, ce Maigret ainsi que les deux autres n’ont bénéficié que d’une restauration HD. Sans doute que celle-ci datant de 2014 à l’occasion de la sortie du DVD chez TF1 était trop fraîche pour se résoudre à remettre l’ouvrage sur le métier. C’est un peu d’ailleurs ce que nous a confirmé l’éditeur en ces termes : « Concernant les deux premiers opus de Maigret / Gabin, le matériel haute définition était disponible depuis 2014, mais jamais exploité en France sur support physique HD. Après avoir moi-même vérifié le matériel sur grand écran en base 4 mètres, le résultat était tout à fait satisfaisant pour une exploitation sur Blu-ray. Lancer une restauration 4K très couteuse n’avait alors pas de sens pour TF1 Studio, et pas d’utilité pour Coin de Mire pour un usage Blu-ray de toutes façons limité à 2K en définition. La 2K étant très proche en définition de la HD, et n’ayant pas de projet d’édition UHD de ces titres, nous avons donc décidé d’en rester au matériel disponible. À noter par ailleurs que c’est le même master HD de Maigret tend un piège qui a été utilisé pour le festival Lumière 2020 dans le cadre de l’hommage à Michel Audiard en projection publique, sans que le public remarque un problème de définition, preuve de la qualité du master qui supporte une projection salle via un DCP ».
Le fait est qu’à l’usage, le master qui nous est proposé est loin d’être exempte de défauts comme cette instabilité ces micro pétouilles et points noirs visibles dès les premières minutes du générique. Mais ensuite cela devient plus consistant, dense et d’un autre niveau. On a dès lors droit à des noirs profonds et une définition plus en rapport avec ce que l’on est en droit d’attendre sur support Blu-ray. Même si de temps à autre on pourra encore croiser des points blancs ou noirs, quelques rayures verticales ou encore observer des transitions de bobines qui laissent à désirer. Mais on le reconnaît on est certainement bien plus exigeant que l’auditoire du festival Lumière.
Rien à signaler niveau son à part peut-être préciser que les dialogues sobres et élégants pondus par Audiard, grand admirateur devant Simenon oblige, sont parfaitement retranscrits. Enfin, d’un point de vue éditorial, on est heureux de constater que Coin de Mire n’a pas voulu reprendre la présentation du film par Guillemette Odicino et Eric Libiot présent sur le DVD TF1. Le parfait exemple du bonus inepte, non instructif pour ne pas dire indigne de la valeur historique du film dans l’histoire du cinéma français. Mais que l’on aurait aimé tout de même y trouver un vrai complément capable de contextualiser les trois Maigret / Gabin au sein de la production de l’époque, de l’influence de Simenon sur notre cinéma et plus généralement du film noir à la française. Il y aurait tellement à dire que d’y voir à la place les actualités ou les réclames de l’époque qui sont certes dans l’ADN de cette collection, frustrent à mort.

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Spécifications techniques Blu-ray :

  • Image : 1.37:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Français DTS-HD MA 2.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français pour sourds et malentendants débrayables
  • Durée : 1h59min 00s
  • 1 BD-50

Bonus :

  • Journaux des actualités de la 5ème semaine de l’année 1958 (9min 43s – HD)
  • Réclames de l’année 1958 (8min 15s – HD)
  • Bandes-annonces :
    • Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois (4min 59s – HD)
    • Le Diable et les 10 commandements de Julien Duvivier (3min 35s – HD)
    • Maxime d’Henri Verneuil (4min 20s – HD)
    • Maigret tend un piège de Jean Delannoy (5min 12s – HD)
    • Maigret et l’affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy (3min 45s – HD)
    • Maigret voit rouge de Gilles Grangier (3min 30s – HD)
  • Un livret reproduisant des documents d’époque (24 pages)
  • 10 reproductions de photos d’exploitations (14,5 x 11,5 cm)
  • La reproduction de l’affiche d’époque (29 x 23 cm)

Maigret et l'affaire Saint-Fiacre - Digibook - Blu-ray + DVD + Livret

Éditeur :Coin de Mire Cinéma
Sortie le :04 septembre 2020  

Au cinéma le : Le 2 septembre 1959

Résumé : Le commissaire Maigret reçoit chez lui la visite d’une amie, la Comtesse de Saint-Fiacre qu’il n’avait pas vue depuis quarante ans. Elle vient lui montrer une lettre anonyme qui lui annonce sa propre mort, laquelle aurait lieu le lendemain. Maigret l’accompagne le soir même en son château. Il éprouve une sensation pesante dans cette bâtisse délabrée. Le lendemain matin, on découvre la Comtesse morte. Le médecin conclut à un décès naturel mais Maigret déclare : non c’est bien un crime…

Comme on le disait juste au-dessus, Maigret et l’affaire Saint-Fiacre est sans aucun doute le meilleur des trois volets avec Jean Gabin dans le rôle titre. Certainement parce que cette affaire Saint-Fiacre a la particularité de se dérouler en rase campagne et qu’il aborde tout un pan de la jeunesse du commissaire le plus célèbre de France. L’occasion pour Simenon / Audiard / Delannoy de lui donner une épaisseur peu commune jusqu’ici. Et Gabin l’a bien compris lui qui est dorénavant parfaitement à l’aise pour ne faire plus qu’un avec celui qu’il personnifie avec une délectation évidente et contagieuse. Et puis comme toujours il y a une palanquée de seconds rôles qui au détour d’une phrase ou d’un simple regard sont immédiatement caractérisés sans pour autant verser dans la caricature. Un équilibre tenu haut la main par un Delannoy qui encore une fois s’efface quasiment derrière la stature monolithe de Gabin ne cherchant en effet jamais à ce que sa mise en scène bien que par moment tirant vers le fantastique lui vole la vedette. Les mauvaises langues diront qu’il en aurait été de toute façon bien incapable. Nous pensons au contraire que la gageure tient plus dans cette propension à avoir trouvé sans cesse un équilibre entre une narration en apparence simple et des personnages qui deviennent in fine des figures de style pour ne pas dire des épures aux aspirations brisées contre le mur de leur condition sociale.
Maigret et l’affaire Saint-Fiacre en devient dès lors une sorte d’étude de caractères doublée d’une envie de rendre compte d’une société vouée à disparaître que même Claude Chabrol, le cinéaste qui a le plus égratigné nos si belles  mœurs de province,  ne pouvait qu’adouber sinon jalouser.

Maigret et l'affaire Saint-Fiacre - Affiche

Comme pour Maigret tend un piège, le master est issu ici d’une restauration HD qui date de 2014 et dont le DVD édité par TF1 Vidéo avait déjà bénéficié. À la différence toutefois que l’image résultante se tient beaucoup mieux. Une stabilité des plus acceptable, très peu de pétouilles apparentes mais quelques cheveux tout de même qui viennent embellir de temps à autre les bords-cadre. Sinon la définition est bien aux abonnés présents et ce même si certaines séquences donnent l’impression de proposer des blancs un peu cramés mettant en péril l’équilibre chromatique de la séquence en question (contrastes rognés et perte du grain de pellicule – Cf. Captures légendées 8 et 9 ci-dessous). Bref on alterne le plus souvent entre l’excellent et la légère sortie de route. Pour le son et la parti édito, prière de se reporter à la bafouille de Maigret tend un piège.

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Spécifications techniques Blu-ray :

  • Image : 1.66:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Français DTS-HD MA 2.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français pour sourds et malentendants débrayables
  • Durée : 1h41min 00s
  • 1 BD-50

Bonus :

  • Journaux des actualités de la 36ème semaine de l’année 1959 (8min 53s – HD)
  • Réclames de l’année 1959 (9min 34s – HD)
  • Bandes-annonces :
    • Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois (4min 59s – HD)
    • Le Diable et les 10 commandements de Julien Duvivier (3min 35s – HD)
    • Maxime d’Henri Verneuil (4min 20s – HD)
    • Maigret tend un piège de Jean Delannoy (5min 12s – HD)
    • Maigret et l’affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy (3min 45s – HD)
    • Maigret voit rouge de Gilles Grangier (3min 30s – HD)
  • Un livret reproduisant des documents d’époque (24 pages)
  • 10 reproductions de photos d’exploitations (14,5 x 11,5 cm)
  • La reproduction de l’affiche d’époque (29 x 23 cm)
  • Maigret voit rouge - Jaquette Blu-ray
  CommerçantPrixÉvolutionStockAchat 

Maigret voit rouge - Digibook - Blu-ray + DVD + Livret

Éditeur :Coin de Mire Cinéma
Sortie le :04 septembre 2020  

Au cinéma le : Le 18 septembre 1963

Résumé : Trois hommes à bord d’une Chevrolet tirent sur un américain en plein Pigalle. Lorsqu’un témoin s’approche pour secourir la victime, celle-ci a disparu, emportée par une mystérieuse DS blanche. Le commissaire Maigret se rend d’abord à l’Ambassade des États-Unis où un diplomate lui conseille de ne pas s’occuper de l’affaire… Il n’en faut pas plus pour que Maigret voit rouge…

Le contrat des six films en trois ans avec le producteur Jean-Paul Guibert ayant été honoré par Gabin (voir ce que l’on en disait dans Maigret tend un piège un peu plus haut), ce nouveau Maigret était donc initié par une toute autre équipe. Exit Audiard aux dialogues et Gabin retrouve Gilles Grangier derrière la caméra alors que c’est la société Les Films Copernic dirigée par le déjà incontournable Raymond Danon qui assure le pendant français de cette co-production avec l’Italie. De 1959 à 1964 tous les films que réalisera Grangier se feront avec Jean Gabin. C’est dire si le cinéaste connaît bien la bête mais c’est dire aussi combien Gabin apprécie le cinéaste qui lui permet dorénavant de ne jamais sortir de sa zone de confort. Des films tels que Les Vieux de la vieille (1960), Le Cave se rebiffe (1961), Le Gentleman d’Epsom (1962) ou encore La Cuisine au beurre (1963) permettent en effet à Gabin d’installer définitivement son personnage de bourru quelque peu taiseux qui a toujours un coup d’avance sur les autres qu’il a de toute façon bien du mal à ne pas regarder du haut vers le bas. Il est le monolithe du cinéma français et en joue totalement. Et ce n’est pas Gilles Grangier qui va essayer de faire bouger les lignes.
Et c’est bien là où le bât blesse. Le Maigret humain de l’affaire Saint-Fiacre ou qui doit revoir ses méthodes d’enquête pour tisser sa toile dans le premier film n’est plus ici qu’un fonctionnaire qui a une haute opinion de sa fonction et de la qualité de son travail. Et ce n’est pas des tueurs professionnels venus d’Amérique poursuivis par le FBI qui vont le faire changer d’un iota sa façon de travailler et de voir les choses. Il est vrai aussi que l’histoire est totalement tirée par les cheveux et que les professionnels en question sont aussi crédibles que ma grand-mère en tutu rose prête à se présenter au concours de l’Opéra de Paris. Le film passe même en mode comique à chaque fois que l’on entend Michel Constantin, doublé en anglais, donner ses ordres à son sbire de boxeur qui n’impressionnerait même pas Chaplin dans Les Lumières de la ville (1931). Priceless. Quant à Grangier, il ne filme pas, il se contente d’enregistrer et de suivre l’action. Les dialogues de Jacques Robert tombent de plus dans l’écueil de vouloir imiter Audiard alors qu’il y avait forcément mieux à faire.
Le public a voulu y croire avec plus de 2M de spectateurs. Mais on était quand même loin des scores des deux premiers et surtout des habitudes au box office de Gabin scellant de facto la fin de l’aventure. Maigret fera par la suite le bonheur de la télé avec deux acteurs emblématiques que furent Jean Richard (88 épisodes de 1967 à 1988) et Bruno Crémer (53 épisodes de 1991 à 2005).

Maigret voit rouge - Affiche

Image restaurée 4K de toute beauté dont on pourra lire l’intégralité du process en cliquant ici et l’apprécier de visu en jetant un œil à notre galerie de captures ci-dessous. L’éditeur nous précise d’ailleurs qu’« il n’existait pas de master HD de qualité suffisante pour Maigret voit rouge. Le vieux master était peu contrasté, très taché et mal défini. J’ai donc demandé une restauration qui est devenu 4K car StudioCanal ne fait plus de restauration 2K depuis quelque temps ».
Et pour le coup c’est bien simple, on est dans la perfection. Grain ciselé, définition incroyable et gestion des contrastes hallucinante. Et même si la restauration son est antérieure, elle est au diapason. Pour le reste, on appréciera les actualités et les réclames de l’époque ainsi que les différentes reproductions de documents d’époque à même de contenter le collectionneur exigeant. On reste quant à nous toujours aussi frustré de ne pas trouver un petit doc de contextualisation.
Cadeau bonus : À noter que les 6 films issus du contrat passé entre Jean-Paul Guibert  et Jean Gabin sont dorénavant tous disponibles chez Coin de Mire Cinéma : Outre Maigret tend un piège et Maigret et l’affaire Saint-Fiacre, il y avait donc  Les Grandes familles (Denys de La Patellière – 1958) / Archimède le clochard (Gilles Grangier – 1959) / Rue des prairies / (Denys de La Patellière – 1959) et Le Baron de l’écluse (Jean Delannoy – 1960)

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Spécifications techniques Blu-ray :

  • Image : 1.66:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langue(s) : Français DTS-HD MA 2.0 mono
  • Sous-titre(s) : Français et Français pour sourds et malentendants débrayables
  • Durée : 1h27min 10s
  • 1 BD-50

Bonus :

  • Journaux des actualités de la 38ème semaine de l’année 1963 (10min 44s – HD)
  • Réclames de l’année 1963 (8min 10s – HD)
  • Bandes-annonces :
    • Les Évadés de Jean-Paul Le Chanois (4min 59s – HD)
    • Le Diable et les 10 commandements de Julien Duvivier (3min 35s – HD)
    • Maxime d’Henri Verneuil (4min 20s – HD)
    • Maigret tend un piège de Jean Delannoy (5min 12s – HD)
    • Maigret et l’affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy (3min 45s – HD)
    • Maigret voit rouge de Gilles Grangier (3min 30s – HD)
  • Un livret reproduisant des documents d’époque (24 pages)
  • 10 reproductions de photos d’exploitations (14,5 x 11,5 cm)
  • La reproduction de l’affiche d’époque (29 x 23 cm)

Une réflexion sur « Coin de Mire Cinéma – Vague 5 »

  1. 1943. Michel et François, deux prisonniers de guerre, s’évadent d’un camp allemand. En chemin, ils rencontrent Pierre, un lieutenant français dont le plan d’évasion a échoué.
    Amusant comme phrase, le lieutenant n’a pas échoué, puisque ycelui rencontre « en chemin » des évadés…
    La période « vache maigre » de Gabin, tient à l’animosité qu’il encourut après la « wwII », alors que bcp d’acteurs et metteurs en scène s’étaient bien « planqués », lui, s’engagea dans la 2eme db et combattit comme pilote de char. Petit point d’histoire pour les « djeunes » cinéphiles, qui ne connaissent sans doute pas cet épisode glorieux de cet acteur incontournable, qui, au demeurant était super beau gosse dans sa jeunesse…

  Lâchez-vous !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *