Archives de catégorie : Festivals

Cannes 2017 : Jour 7 – Et la Palme d’Or fut…

Dernières nouvelles cannoises. Toujours aussi futiles. Mais dans une contrée où les gens sortent émus de films sur la condition des migrants dans des robes de soirée à 10 SMIC de l’heure pour ensuite partir faire la fête dans des villas privées où le champagne coule à flot, elles ne peuvent guère qu’être futiles ! (ouhhh toi, je te sens fatigué ou alors c’est la France insoumise qui nous parle / Note du correcteur stagiaire qui aimerait bien aller en soirées privées à Cannes, merde !) Et donc, aujourd’hui, le retard de séance était dû à… un embouteillage, l’équipe du film étant dans une voiture qui ne parvenait pas à se frayer un chemin jusqu’à la petite salle. Alors que la police nationale bloque en permanence la moitié de la ville afin que seules les voitures autorisées du festival puissent circuler dans le centre de Cannes, comment peut-il y avoir des bouchons ? Mystère irrésolu à ce jour qui témoigne encore du haut degré d’organisation de cette 70ème édition (et revoilà la sous-préfète ! / NDCS).

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Cannes 2017 : Jour 6 – Mise à mort du cerf sacré

Après bientôt une semaine à Cannes, on peut commencer à faire le point. Et ce qui change le plus par rapport à l’année passée, la grande révolution de ce 70ème anniversaire, ce sont peut-être tous les problèmes rencontrés séances après séances. Quasiment invisibles les années précédentes, ils explosent en 2017. Comme si la machine avait trop chauffé et qu’elle commençait à saturer. Après les salles relativement vides pour les films en compétition et la sécurité augmentée qui ralentit les entrées, les retards s’accumulent. Le dernier en date, hier : 25 minutes par rapport au programme… et quand il s’agit d’un court-métrage de 18 minutes, cela devient absurde. Puis, deux fois en deux jours, des problèmes liés à l’organisation avec une projection où les vigiles n’étaient pas au courant que les journalistes pouvaient passer sans invitation (The Villainess) et une séance où, sans qu’on soit prévenu, l’accès à la presse se trouvait restreint. Apparemment seules 50 places lui étaient réservées (How to Talk to Girls at Parties), ce qui peut être compréhensible mais seulement quand on le sait en avance pour s’organiser ! (nous en tout cas depuis Paris on s’en fout car on a eu toute latitude d’apprécier la plastique de Elle Fanning sur le tapis rouge / Note de toute la rédac la langue pendante).

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Cannes 2017 : Jour 5 – Périples asiatiques

La dernière polémique cannoise en date concernerait apparemment le port du Burkini. Très franchement, on s’en fout, c’est juste bon à faire parler les politiciens dans le vide. Et puis dans les salles il fait noir et on regarde les films. Du coup, que les spectateurs soient habillés ou nus, ça ne change rien. En outre, aujourd’hui on était très loin… Après l’Iran et la Birmanie, le périple asiatique se poursuit en d’autres contrées, tantôt moins extrêmes, tantôt plus !

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Cannes 2017 : Jour 4 – Voyages de l’extrême

Aucun feu d’artifice à Cannes aujourd’hui, mais une alerte à la bombe juste avant la présentation à la presse du Redoutable vers 19h30. Était-ce une tentative désespérée de cacher le film ? L’acte religieux d’un fanatique tellement Godard (comme son nom l’indique) est perçu à l’égal d’un Dieu par certains ? Ou s’agissait-il d’épargner les yeux des spectateurs ? Là encore aucune réponse. Juste une demi-heure de retard sur la mécanique bien réglée du festival.

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Cannes 2017 : Jour 3 – Netflix et l’Iran

Difficile de savoir si le festival organise son calendrier en fonction des événements internationaux mais Cannes se trouve encore lié à l’actualité. Alors que les élections sont très attendues en Iran, avec la peur que soit élu un président fondamentaliste, ce troisième jour cannois aura été iranien. En effet, trois longs-métrages de cinéastes originaires directement ou indirectement de ce pays ont été présentés.

Seul un quatrième, qui sera diffusé demain (aujourd’hui donc / Note de Sandy Gillet qui adore caviarder les articles des petits copains)  à la Semaine de la critique, nous échappe pour le moment : Tehran Taboo d’Ali Zoozandeh, un long-métrage d’animation dont les premières images rappellent l’esthétique de Valse avec Bachir. Évidemment, on en reparlera. Aujourd’hui (donc hier / NDSG, oui je sais…), on a commencé par le film d’ouverture de l’ACID, Avant la fin de l’été de Maryam Goormaghtigh, avant de courir à Un certain regard et découvrir Un homme intègre, le nouvel opus de Mohammad Rasoulof, un habitué de la compétition, puis de terminer par une séance spéciale, They d’Anahita Ghazvinizadeh.

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