La météo de Cannes 2023 (station très courue par les festivaliers depuis 5 jours) nous annonce le dernier jour de pluie ! Dès demain les salles devraient donc se vider et nous permettre d’accéder un peu à ce que l’on veut. Et, après une socca matinale, ben direction les salles avec un premier film à l’image de la météo cannoise comme son réalisateur s’est plu à le faire remarquer.
Ce quatrième jour de Cannes 2023 aura été plutôt animé. Si d’ordinaire le long métrage d’animation est aux abonnés quasi absent, cette année sort quelque peu du lot avec 4 films, un à l’ACID (Linda veut du poulet de Sébastien Laudenbach), un en séance enfant (Robot Dreams de Pablo Berger), un en clôture (l’habituel Pixar) et un… sur la plage (Mars Express de Jérémie Périn). Espérons que lors des prochaines éditions, ils atteignent enfin la compétion. Un progrès notable a aussi été fait sur les courts métrages puisque sur les 10 films en compétition officielle, 4 sont animés. Une belle surprise mais, malheureusement, leur projection le dernier jour en séance unique, fait que nous ne pourrons pas y assister.
Ce troisième jour Cannes 2023 aurait pu débuter par Indiana Jones mais se lever à 8h30 pour, un mois avant sa sortie, dormir devant un blockbuster facilement rattrapable, très peu pour nous. Et ce n’est pas bien grave, tout le monde en parlé et l’a aussitôt oublié. Ce matin la pluie était de retour, les parasols fuyaient à nouveau sur les plages, et le petit déjeuner sur la plage Nespresso avait d’amusantes allures de déluge. Autant se sécher en salle.
Après une demi-journée d’ouverture, le festival de Cannes 2023 commence véritablement pour Digital Ciné. Et première pensée de la journée : afin d’éviter la pluie, quoi de mieux que 10h en salle ? C’est ainsi que nous avons pu découvrir trois films dont les deux plus longs de cette édition, de quoi se transformer en cinéphile-cinéphile.
Alors que l’édition 2023 du festival de Cannes a débuté mardi avec de rares séances non compétitives, quelques scandales destinés à faire parler de Thierry Frémaux et de Maïwenn ainsi qu’une ouverture dont tout le monde se contrefout (si si !), nous sommes arrivés sur place le lendemain après une dizaine d’heures en voiture. Juste le temps de voir le soleil rendre l’âme et Michael Douglas dans les couloirs du palais avant que la pluie, invitée imprévue de la semaine, ne se mette à tomber.