Archives de catégorie : Cinéma

Top cinéma 2014 des rédacteurs

L’année cinoche n’aura pas été des plus folichonnes mais elle aura permis tout de même l’émergence de quelques pépites (Whiplash du nouveau venu Damien Chazelle pour ne citer que le plus emblématique) et la confirmation du talent de quelques réalisateurs comme Fincher, Miyazaki, Jonze ou Wes Anderson. Au hasard. À Digital Ciné on ne remontera pas de Top cinéma de la rédac car les membres qui la composent ont des goûts tellement éclectiques qu’une synthèse serait des plus périlleuses et finalement assez peu représentatives de ce qui nous motive à aller dans les salles de cinéma. Tout juste peut-on dire que le Gone Girl de Sieur Fincher met tout le monde un peu d’accord si ce n’est Nicolas Thys qui ne le cite même pas. De fait, vous trouverez ci-dessous le top détaillé de chacun d’entre nous. Ainsi, même si nous avons tourné la page d’une aventure devenue aujourd’hui un site orange, nos idées et nos goûts en matière de cinéma restent, disons le, larges. Enfin, nous l’espérons.

Belle et heureuse année au passage. En espérant que Digital Ciné en fasse partie.

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La rançon de la gloire : La ruée vers le corps

C’était un sujet en or. Encore fallait-il ne pas le transformer en plomb. Et Xavier Beauvois s’y est collé, en alchimiste du septième art qu’il est. L’anecdote est connue. En 1977, dans le canton de Vaux en Suisse, deux lascars de petite envergure décidèrent de déterrer le corps de Chaplin fraîchement mis en bière afin de « l’enlever » et d’en demander une rançon à la famille…

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A Most Violent Year : American Bluff

On avait laissé le cinéaste J. C. Chandor perdu en mer avec un Robert Redford à l’agonie dans un plan final ambigu. Si l’absence de dialogues comme méta-moteur quasi obsessionnel finissait par scléroser quelque peu un All is Lost qui n’avait ni la puissance évocatrice et encore moins l’implacabilité de Margin Call, il n’en demeurait pas moins une œuvre troublante qui reposait habilement sur les épaules très larges de Redford. A Most Violent Year semble poursuivre dans la même veine narrative et donc thématique : une crise violente met ses personnages face à leurs responsabilités et exposent leur humanité. Mais ce qui passait pour des paris osés de mise en abîme se transforment ici en des tics de mise en scène rédhibitoires.

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