Knight of cups - Image Une - Sorties Ciné

Sorties Ciné des 18 et 25 novembre 2015 : Chevalier des coupes (WTF !??)

Forcément, les films qui ont maintenus leur date de sortie au 18 novembre vont essuyer les plâtres. À la découverte des cumuls d’entrées du week-end dernier, c’est en effet déjà le cas pour Macbeth, Crazy Amy et Je suis un soldat. Trois films fragiles et passionnants qui partaient certes avec un handicap de notoriété mais que le climat anxiogène du moment n’a bien évidemment pas aidé. On espère qu’il n’en sera pas de même cette semaine pour un film comme Les Cowboys qui raconte la radicalisation d’un enfant que son père joué par François Damiens veut absolument retrouver dusse-t-il remuer ciel et terre pour cela. Cependant, peu de gens savent de quoi traite ce premier long signé Thomas Bidegain (scénariste de longue date chez Jacques Audiard), et l’affiche qui montre un Damiens affublé d’un chapeau de cowboy n’aide en rien. Seule la bande-annonce remplira son office mais un peu tard surtout si l’on se souvient des premières images cannoises qui laissaient penser que l’on avait affaire là à une simple histoire de disparition crapuleuse. Le film des frères Larrieu ainsi que celui de Terrence Malik doivent aussi se faire du mouron. Même Stricly Criminal avec Johnny Deep et Docteur Frankenstein à la réputation inexistante pour ne pas dire douteuse vont avoir du mal à exister. Seul le Pixar devrait s’en sortir. Les 7 052 entrées générées par Le Voyage d’Arlo lors de la première semaine en avant-première (sur les deux traditionnellement prévues) au Grand Rex suffisent pour s’en convaincre.

Les sorties ciné du 18 novembre 2015

Hunger Games – La Révolte Partie 2
L’Hermine
Les Suffragettes
Crazy Amy
Je suis un soldat
Macbeth
This is not a Love Story
Joe Hill

Les sorties ciné du 25 novembre 2015

Le Voyage d’Arlo
Strictly Criminal
21 nuits avec Pattie
Docteur Frankenstein
Les Cowboys
Knight of Cups

Hunger Games : La Révolte - Partie 2Hunger Games – La Révolte Partie 2 – de Francis Lawrence – 2h17 (Metropolitan)

Alors que Panem est ravagé par une guerre désormais totale, Katniss et le Président Snow vont s’affronter pour la dernière fois. Katniss et ses plus proches amis – Gale, Finnick, et Peeta – sont envoyés en mission pour le District 13…

L’affiche proclame fièrement que rien ne nous aura préparé à ce dénouement. On aurait plutôt tendance à penser le contraire. Que tout ce qui nous a été montré jusqu’ici tend vers cette fin sans surprise et on ne peut plus torve que l’on pourrait familièrement intitulé Machiavel pour les Nuls. Bref tout ça pour ça en quelque sorte. 1,5/5SG

À l’issue de ce quatrième (et dernier ?) opus cinématographique de Hunger Games, on se dit que l’intérêt de l’adaptation sur grand écran aura finalement été à l’inverse de celle de la trilogie littéraire : très intéressant au départ pour devenir plan-plan (d’aucuns diront ennuyeuse voire même inutile) à l’arrivée. Dommage car le troisième roman était bel et bien le plus réussi dans sa propension à exposer (pour les plus jeunes) des décennies de malversations socio-politico-militaires via un final aussi sombre tant graphiquement qu’au niveau émotionnel. Le tout en laissant cependant la place à une petite lueur d’espoir quant à l’avenir de l’Homme. 2,5/5 SA

L'Hermine - AfficheL’Hermine de Christian Vincent – 1h38 (Gaumont)

Michel Racine est un Président de cour d’assises redouté. Tout bascule le jour où Racine retrouve Ditte Lorensen-Coteret. Elle fait partie du jury qui va devoir juger un homme accusé d’homicide. Six ans auparavant, Racine a aimé cette femme.

Durant toute la première moitié, on se demande un peu où tout ceci va bien pouvoir nous mener, nous présentant alternativement tous les personnes et leurs passés respectifs. Et puis, à l’issue de ces retrouvailles impromptues entre un homme de loi et une femme du corps médical, c’est l’ensemble du schéma de cette hermine qui prend forme. Où quand le film s’inscrit alors en magnifique héritier des joyaux de Sidney Lumet et d’André Cayatte que sont Douze hommes en colère et Le Glaive et la Balance en offrant une réflexion d’une grande lucidité doublée d’une profonde humanité sur la justice des Hommes. 3,5/5SA

Edit 25/03/2016 : On retrouve ici la caméra volage de La Discrète mais avec cette rigueur en plus qui vient peut-être avec l’âge. Il y a aussi cette patouille propre à Christian Vincent d’aborder un sujet sans avoir l’air de trop y toucher au début mais qui finit par coller au film et au spectateur qui continuera à y penser bien après le générique de fin. Il s’agit là d’un savoir-faire unique et un peu dandy du cinéma français. On apprécie même si à la longue on peut s’en lasser. 3/5 SG

Les Suffragettes - AfficheLes Suffragettes de Sarah Gavron – 1h46 (Pathé)

Angleterre, 1912. Maud, une jeune femme issue d’un milieu modeste travaillant dans une blanchisserie, se retrouve engagée dans le mouvement féministe des Suffragettes.

On ne va pas se mentir, le sujet ne nous a pas emballé des masses. Et puis l’affiche un brin guindé et la bande annonce suintant un peu trop la recomposition historique naphtalinée bien fétide ont achevé de nous convaincre que tout cela ne valait pas un bon épisode de Downton Abbey bien calé au fond de son canapé. SG

Effectivement, on est ici clairement dans l’évocation très classique. Les nombreuses thématiques de fond sont bien là (droit de vote, garde des enfants, droit à l’IVG, égalité des salaires, etc.) mais exposées de façon si « académiques » et visuellement très « brouillonnes » (tout en shaky cam mais n’est pas Paul Greengrass qui veut). Au final, on s’ennuie donc pas mal et l’on retiendra surtout la composition de Carey Mulligan (et les quelques scènes qui l’opposent à Brendan Gleeson), la partition toujours aussi magnifique signée Alexandre Desplat ou encore ces images d’époque en guise de conclusion. 2,5/5SA

Crazy Amy - AfficheCrazy Amy de Judd Apatow – 2h05 (Universal)

Depuis sa plus tendre enfance, le père d’Amy n’a eu de cesse de lui répéter qu’il n’est pas réaliste d’être monogame. Devenue journaliste, Amy vit selon ce crédo – appréciant sa vie de jeune femme libre et désinhibée loin des relations amoureuses, qu’elle considère étouffantes et ennuyeuses…

Le mieux est de prendre la peine de lire notre critique. Ce serait bien urbain. Ou alors au moins de prendre la peine de parcourir la bafouille de notre ami Stef ci-dessous. Merci. 3,5/5SG

Le film est très clairement scindé en deux parties : la première qui nous présente son personnage-titre, sorte de célibattante non dénuée d’un humour trash et la seconde où notre Amy va devoir remettre en cause tout son mode de vie au contact du « grand amour ». Si le ton se veut résolument sincère et qu’il ne sera pas interdit, loin s’en faut, de se reconnaître au travers des différentes situations et autres petits travers présentés ici, il n’en demeure pas moins vrai qu’on reste in fine dans le très convenu quant à une certaine image (certes très égratignée) du « Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Ah, l’amour, c’est boooh !!! 3/5SA

Je suis un soldat - AfficheJe suis un soldat de Laurent Larivière – 1h37 (Metropolitan)

Sandrine, trente ans, est obligée de retourner vivre chez sa mère à Roubaix. Sans emploi, elle accepte de travailler pour son oncle dans un chenil qui s’avère être la plaque tournante d’un trafic de chiens venus des pays de l’est.

Film découvert à Cannes (enfin pas par notre ami Nicolas qui l’avait boudé) où il fut accueilli chaudement, ce premier long porte la griffe d’un auteur exigeant qui a bien potassé ses classiques. On y trouve en effet une rigueur toute bessonnienne (pas Luc hein, mais Robert) pour ce côté limite documentaire permettant à la ville de Roubaix de devenir non pas un personnage central mais plutôt le catalyseur d’une histoire de destruction et de recomposition. En son centre il y a le personnage remarquablement habité par une Louise Bourgoin qui rappelle quelque part la naissance de Sandrine Bonnaire devant la caméra de Pialat dans À nos amours. Pialat, l’autre figure majeure de ce soldat auquel il manque peut-être une fin plus convaincante. Quoi qu’il en soit Laurent Larivière est dorénavant un cinéaste à suivre. 3,5/5SG

Macbeth - AfficheMacbeth de Justin Kurzel – 1h53 (StudioCanal)

11ème siècle : Écosse. Macbeth, chef des armées, sort victorieux de la guerre qui fait rage dans tout le pays. Sur son chemin, trois sorcières lui prédisent qu’il deviendra roi. Comme envoûtés par la prophétie, Macbeth et son épouse montent alors un plan machiavélique pour régner sur le trône, jusqu’à en perdre la raison.

Histoire de resituer deux secondes le contexte, Justin Kurzel est un réalisateur australien de 41 ans à qui l’on doit le film coup du lapin Les Crimes de Snowtown découvert en 2011. Sachez aussi que c’est lui qui réalisera l’adaptation au cinoche du jeu Assassin’s Creed dont Stef a au moins craché cinquante papiers sur les deux dernières moutures (Unity et Syndicate) depuis la création du site il y a tout juste un an. Entre les deux, il y a donc ce Macbeth  qui s’articule selon deux axes : respect du texte de Shakespeare (oui j’ai tout relu et comparé avant d’affirmer une telle chose) et volonté d’insuffler un souffle épique à la Braveheart dans le but évident de redonner un second souffle à un texte peu accessible à ceux qui ne font pas/plus l’effort ne serait-ce que de s’y intéresser. Et pourtant quelle histoire matricielle  qui comme bien souvent sonde l’âme humaine pour en mettre à jour tous ses vices, toutes ses contradictions et in fine sa totale noirceur. Indéniablement Justin Kurzel réussit dans cette tentative pour le moins visuellement couillu pour ne pas dire plus. Il évite bien des écueils et redonne au récit son exhalation barbare originel. Il y manque toutefois la profondeur d’interprétation d’un texte aux sens multiples que seule la version d’Orson Welles a su jusqu’ici rendre compte au cinéma. Quant à la Cotillard elle fait bien mieux que Sophie Marceau (pas très dure il est vrai) et Fassbender fait du Fassbender. Ce qui en soit dessert un tantinet l’impression finale d’un film audacieux qui se doit d’être vu. 3,5/5SG

Voilà ce qu’en disait sinon Nicolas Thys à la sortie de sa projection cannoise où le film fut présenté en compétition officielle. 3,5/5NT

This is not a Love Story - AfficheThis is not a Love Story – de Alfonso Gomez-rejon – 1h45 (Twentieth Century Fox )

Greg est un lycéen introverti, adepte de l’autodérision, qui compte bien finir son année de Terminale le plus discrètement possible. Il passe la plupart de son temps avec son seul ami, Earl, à refaire ses propres versions de grands films classiques.

Sortie technique pour la Fox (une malheureuse copie) pour ce film qui a obtenu entre autres prix celui du Jury au dernier festival de Sundance. Son réalisateur n’est pas un inconnu / débutant. On lui doit par exemple les meilleurs épisodes de la série American Horror Story ou encore le remake poucrave d’un slasher redneck des années 70, The Town That Dreaded Sundown, peu connu en nos contrées mais diablement efficace (l’original hein !). Il a débuté sa carrière en travaillant avec Scorsese avec qui il est devenu ami et qui a adoubé ce film. C’est en tout cas ce que montre l’un des bonus du Blu-ray sorti aux États-Unis. Oui parce que Me and Earl and the Dying Girl est disponible ainsi là-bas depuis quelque temps (VF et sous-titres français). De quoi en effet couper l’herbe sous les pieds de la branche française qui n’effectue du coup cette sortie que pour s’assurer une exploitation télé et vidéo dans les règles de l’art. Une façon de faire tout de même archaïque quand existe dorénavant l’outil e-Cinéma par exemple. Il faut croire que le contrat d’achat des droits du film certainement opéré par la Fox pendant / avant / après Sundance stipulait une sortie cinéma dans le monde. Quant au film en lui-même, il ne révolutionnera pas le genre mais fait montre d’une sensibilité cinématographique assez rare pour ce qui n’est au final qu’une banale romance d’ado qui tourne au mélodrame. 3/5SG

Une énorme déclaration d’amour au Septième Art, et a fortiori au cinéma hexagonale et à la Nouvelle Vague, pour mieux tenter de désamorcer toutes les conventions liées aux comédies romantiques à l’issue aussi inexorable que fatale. D’une scène à l’autre, le résultat fonctionne plus ou moins bien mais au final, on se retrouve néanmoins transporté par l’énergie qui se dégage de la mise en scène et la rage de vivre qui ressort de tout cela. 3,5/5SA

Joe Hille - Affiche 2015Joe Hill de Bo Widerberg – 1h50 (Malavida – Rep. 2015) – Sortie initiale le 8 décembre 1971

En 1902, deux immigrants suédois, Joel et Paul Hillstrom, arrivent aux États-Unis. Ils doivent faire face aux amères réalités, une langue nouvelle et l’effroyable pauvreté qui règne dans les quartiers de l’East Side à New-York.

On va être honnête, on était peu familier avec ce cinéaste suédois. Certes, on se doutait bien que ce pays n’avait pas uniquement engendré Igmar Bergman même si à lui tout seul il peut occuper la vie entière d’un critique passablement consciencieux. Découvrir la filmographie de Bo Widerberg par ce Joe Hill est en tout cas une véritable révélation. Énième regard porté par un cinéaste européen sur cette Amérique de tous les fantasmes et de toutes les contradictions, il est sans aucun doute le maillon qui fait le lien entre La Porte du paradis de Cimino et Sacco et Vanzetti de Giuliano Montaldo dont il a aussi le point commun d’avoir été présenté à Cannes la même année. Le film de Montaldo repartant avec le prix d’interprétation masculine pour Riccardo Cucciolla et Joe Hill avec Le Prix spécial du Jury en 1971. Joe Hill raconte l’histoire vraie d’un migrant suédois qui fut à l’origine du communisme et de la création des syndicats aux États-Unis. Et la façon dont Bo Widerberg met tout cela en scène n’a rien d’hagiographique et s’inscrit plus dans le Nouvel Hollywood de l’époque. Le film fut d’ailleurs financé et tourné aux États-Unis à une période où la société américaine vacillait sur ses bases à la recherche de nouvelles certitudes. Joe Hill est un film solaire et puissamment armé pour continuer à traverser les décennies en assénant ses vérités simples mais définitivement perdues. 4/5SG

Les sorties ciné du 25 novembre 2015

 

Le Voyage d'Arlo - Affiche françaiseLe Voyage d’Arlo de Peter Sohn – 1h33 (Disney)

Et si la catastrophe cataclysmique qui a bouleversé la Terre et provoqué l’extinction des dinosaures n’avait jamais eu lieu ? Et si les dinosaures ne s’étaient jamais éteints, et vivaient parmi nous de nos jours ?

Pixar semble revenir définitivement aux affaires et cela fait du bien. Pour en savoir plus c’est ici que cela se passe. 4/5 SG

Strictly Criminal - Affiche Strictly Criminal de Scott Cooper – 2h (Warner Bros.)

Dans le Boston des années 70, l’agent John Connolly du FBI convainc le mafieux irlandais James « Whitey » Bulger de collaborer avec le FBI afin d’éliminer leur ennemi commun : la Mafia italienne.

En attendant une chronique en bonne et due forme, on dira que tout ceci est plutôt bien troussé, avec une mise en scène appliquée et des acteurs que d’aucuns qualifieront « d’habités », à l’image d’un Johnny Depp plus grimé que jamais, le tout au service d’une « histoire vraie » qui se focalise sur les années 70/80 mais dont l’issue ne surviendra qu’en 2011. Toutefois et comme le précédent long-métrage de Scott Cooper (Les Brasiers de la colère), ce n’est pas toujours bien fin, comme en atteste la musique « bulldozer » qui sur-souligne à outrance chaque montée en adrénaline… et en hémoglobine. De là à déclarer que le résultat s’inscrit « dans la lignée des Affranchis », il y a un pas que nous ne franchirons certainement pas. Fils spirituel du film de Scorsese à la limite. 3,5/5SA

21 Nuits avec Pattie - Affiche21 nuits avec Pattie de Arnaud et Jean-Marie Larrieu – 1h55 (Pyramide)

Au cœur de l’été, Caroline, parisienne et mère de famille d’une quarantaine d’années, débarque dans un petit village du sud de la France. Elle doit organiser dans l’urgence les funérailles de sa mère, avocate volage, qu’elle ne voyait plus guère.

Pas de critique de prévue. Ni même de mini avis. Démerdez-vous ! SG

Docteur Frankenstein - AfficheDocteur Frankenstein de Paul McGuigan – 1h50 (Twentieth Century Fox)

Le scientifique aux méthodes radicales Victor Frankenstein et son tout aussi brillant protégé Igor Strausman partagent une vision noble : celle d’aider l’humanité à travers leurs recherches innovantes sur l’immortalité. 

Rien qu’à voir la bande annonce cela nous donne au moins la motivation de terminer le visionnage de la première saison de Penny Dreadful avec laquelle on lutte un peu quand même. Au moins il y a Eva Green dedans. SG

Les Cowboys - AfficheLes Cowboys de Thomas Bidegain – 1h45 (Pathé)

Une grande prairie, un rassemblement country western quelque part dans l’est de la France. Alain est l’un des piliers de cette communauté. Il danse avec Kelly, sa fille de 16 ans sous l’œil attendri de sa femme et de leur jeune fils Kid. Mais ce jour-là Kelly disparaît. La vie de la famille s’effondre.

Écriture ciselée, mise en scène inspirée, ce premier long signé par le sidekick attitré au scénario des trois derniers films de Jacques Audiard est une œuvre ample et pleinement maîtrisée. Il s’agit là d’un projet initié il y a plus de trois ans et qui trouve une résonance troublante avec l’actualité de ces derniers mois faite d’attentats terroristes issue de la radicalisation d’enfants de France. Il permet incidemment une mise en abîme doublée d’une réflexion très juste sur notre monde d’aujourd’hui et de demain. À voir sans aucun doute. 3,5/5SG

Knight of Cups - AfficheKnight of Cups de Terence Malick – 1h58 (Metropolitan)

Le roi de l’Est envoya son fils, un jeune prince, en Égypte pour trouver une perle. Cependant quand le prince arriva sur place, le peuple lui présenta une boisson dans une coupe. En la buvant, il oublia qu’il était le fils d’un roi, oublia la perle et tomba dans un profond sommeil…

– Euuuuh dis donc, tu savais que le nouveau Malick sortait cette semaine ?
– Euuuuh non. Ça parle de quoi ?
– No clue
– On fait quoi alors ?
– No clue
– On met ça sous le tapis ? Comme d’hab ?
– C’est pas glorieux quand même !
– Ben, tu veux le rattraper en salles ?
– …
– Tu veux attendre le Blu-ray ?
– …
– Bon ben voilà, c’est réglé.
Conversation captée dans les couloirs interminables de la rédaction.

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