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Fiche film : Logan Lucky

Le scénario de Logan Lucky a été donné à Steven Soderbergh par sa femme, Jules Asner. Il était écrit par une amie du couple, Rebecca Blunt, qui espérait juste un avis.

Avant de revenir au cinéma avec Logan Lucky, Steven Soderbergh avait juré (une nouvelle fois), qu’il ne mettrait plus en scène de longs-métrages pour le grand écran pour se consacrer à la télévision. Le réalisateur a de nouveau trahi sa promesse après avoir lu le scénario de Rebecca Blunt.

Logan Lucky a été financé de façon complètement indépendante, sans l’aide des studios. Il est distribué aux États-Unis par une nouvelle société créée par Steven Soderbergh.

La scénariste Rebecca Blunt a révélé que l’anti-héros Jimmy Logan a été inspiré par la vie de Channing Tatum. À noter que Magic Mike était également inspiré de la vraie vie de Channing Tatum et son passé de strip-teaseur.

Logan Lucky (2017)

Réalisateur : Steven Soderbergh
Acteurs : Channing Tatum, Adam Driver, Daniel Craig, Riley Keough, Seth MacFarlane, Katie Holmes, Hilary Swank
Durée : 1h58
Distributeur : ARP Sélection
Sortie en salles : 25 octobre 2017

Résumé : Deux frères pas très futés décident de monter le casse du siècle : empocher les recettes de la plus grosse course automobile de l’année. Pour réussir, ils ont besoin du meilleur braqueur de coffre-fort du pays : Joe Bang. Le problème, c’est qu’il est en prison…

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  • Avis express : Soderbergh est, on le sait, en total roue libre depuis des plombes. Le fait qu’il soit plus ou moins autonome dans sa façon de produire et maintenant de distribuer ses films (sur le sol américain tout du moins) ne semble pas fondamentalement changer la donne. Sinon que le réal découvert au siècle dernier à Sundance par un certain Harvey Weinstein continue à faire des films nonobstant ses affirmations péremptoires et répétées de retraite anticipée. Il est vrai cependant que sa volonté à dorénavant se concentrer sur l’écriture et la réalisation de séries TV est certainement la voie à suivre tant The Knick reste à ce jour ce qu’il a fait de mieux tout en devenant instantanément un classique du médium.
    C’est que Logan Lucky est tout juste une sucrerie, au mieux un bonbon un tantinet acidulé, mais pas beaucoup plus. Il faut en effet plus y voir une façon pour Soderbergh de continuer à faire des films sans plus se prendre la tête et de chercher à tout prix à laisser une empreinte dans l’histoire du cinoche. Car dans Logan Lucky, on retrouve en fait tout ce qui fait le peps mâtiné de fun issu d’un savoir-faire engrangé avec la trilogie Ocean. Soit une réalisation fluide, racée et des acteurs de prestige au diapason au service d’une histoire de casse somme toute assez quelconque. Ce qui a, à l’évidence, intéressé le cinéaste c’est que celui-ci est perpétré par des rednecks forcément bas du front. Mais comme on n’y croit pas un instant, le château de cartes s’effondre assez rapidement pour donc ne laisser au spectateur que la vision d’un film qui déroule sa pelote sans se soucier de lui ou même d’une quelconque vraisemblance. On nous rétorquera à juste titre que telle n’est pas la volonté de Soderbergh. Dont acte ! 3/5 – SG
  • Box-office : 155 376 entrées sur 202 copies en 9 semaines d’exploitation. Pas bézef surtout avec un cast pareil et au regard aussi de l’historique en France de Soderbergh. Et dire que Sexe, mensonges et vidéo, son premier long sorti en 1989 avec au générique que des inconnus, réalisait 1 413 940 entrées. Combien ferait-il aujourd’hui ? Autres temps, autres mœurs.

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