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Fiche film : Underwater

Le tournage d’Underwater s’est déroulé au printemps 2017. Il s’est écoulé presque 3 ans entre la fin des prises de vues et la sortie du film en janvier 2020. Le rachat de la Fox par Disney est la cause de ce retard.

Underwater est le 3ème long-métrage de William Eubank qui continue d’explorer le genre SF après Space Time L’ultime odyssée et The Signal.

Underwater (2018)

Réalisateur(s) : William Eubank
Avec : Kristen Stewart, T.J. Miller, Jessica Henwick, Vincent Cassel
Durée : 1h35
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Sortie en salles : 8 janvier 2020

Résumé : Une équipe scientifique sous-marine fait face à un tremblement de terre. Sous l’eau, ils vont devoir essayer de survivre.

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  • Avis express : Au croisement de Alien et de Abyss, on a donc maintenant Underwater. Enfin ça c’est ce que veut nous vendre le département marketing Fox / Disney (on ne sait plus trop en fait). Car dans la réalité on est plus à mi-chemin entre DeepStar Six et Leviathan. Soit deux sommets de cinéma en eaux profondes et saumâtres. Des films qui sentaient bon la sueur sous les combis de plongée à une époque où tout le monde s’en carrait le coquillard de la montée des eaux due au réchauffement climatique. Un temps où les monstres marins étaient de vraies salopes qu’il fallait dézinguer sans remords et surtout sans se dire que tout cela c’était la faute de l’Homme et de son appât insatiable au gain. C’est que dans Underwater on défouraille mais en se disant que c’est mal. Un peu comme si on forçait un végan à bouffer de la chair humaine parce qu’il faut bien survivre.
    Cela commence pourtant sur les chapeaux de roues, limite sans préambule. La station sous-marine nous est à peine présentée que la voilà qui implose sous l’effet d’un apparent séisme. Mais dans le même temps on a aussi le droit à une voix off ânonnée par le personnage de Kristen Stewart. Du genre dans quel état j’erre ? Où cours-je ? Bref du grand monologue qui sera bientôt suivi par des dialogues de haute volée avec les quelques survivants en quête de retour à l’air libre. Mais avant d’y arriver, il va bien entendu falloir en chier. C’est alors là qu’intervient un parcours du combattant ponctué par une mise en scène atone, une absence de photo et un jeu d’acteurs qui aurait gagné à être sponsorisé par les sticks lèvres Neutrogena. Et puis là oui c’est vrai, il nous faut parler de l’inspiration Alien fièrement assumée par les petites culottes de survie portées par les deux héroïnes (on nous précise que c’est indispensable pour enfiler les combinaisons) quand les mecs ont droit au boxer de bain mi-cuisse. Quant à nous, cela fait bien longtemps que plus personne ne nous entend bailler.
    À tel point d’ailleurs qu’en sortant de la salle on était persuadé d’avoir vu un film dix fois trop long d’au moins 2h alors que générique compris on ne dépasse pas les 95min. C’est que juste avant le générique de fin, nous avons eu droit au retour de la voix off en mode Sunset Boulevard cette fois-ci. Mais on vous rassure, rien qui ne devrait perturber au final votre moi intérieur. Une diatribe cependant qui illustre une nouvelle fois la paresse des deux scénaristes et l’inanité d’un film qui prend oui l’eau de toute part (trop tentant désolé). Et l’Histoire de retenir que Digital Ciné aura ouvert le bal de la décennie avec Underwater. Impossible de toucher plus le fond. Encore que chiche nous dit-on dans l’oreillette. SG 1/5
  • Box office : Film acté et tourné en 2017 quand la Fox s’appartenait encore, Underwater sort aujourd’hui sous la bannière Disney qui n’aurait certainement pas greenlighté le projet en l’état. En atteste le temps qu’il a fallu au film de William Eubank pour trouver le chemin vers les salles obscures. Pour autant, la voilure de copies (203) est loin d’être ridicule prouvant tout de même que le marketing chez la Fox et/ou Disney a fait son taf même si pour le tandem Kristen Stewart / Vincent Cassel c’est un peu la moindre des choses. Il est évident que le Saint Graal c’est d’aller chercher le million d’entrées mais il est évident que si le film engrange moitié moins, ce serait déjà un joli palier (de décompression) d’atteint.
  • La chronique Blu-ray / Blu-ray 4K : Il va sans dire que l’ADN du film se prête à une triple exposition DVD / Blu-ray et UHD 4K.

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