Sherlock Holmes : The Devil's Daughter

PGW 2015 : Focus sur Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter

La portion congrue du stand Bigben Interactive à la Paris Games Week 2015 était occupée par WRC 5 (dont nous vous reparlerons très bientôt) et Handball 16 (forcément, avec une équipe de France au palmarès aussi riche !). Pour autant, c’est vers un tout petit box nettement plus discret que s’est portée notre attention pour y découvrir en avant-première le prochain volet du plus célèbre détective de sa Royale Majesté : Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter.

L’an passé, dans notre petit best of des jeux PlayStation 4 de 2014, nous vous parlions de Crimes & Punishments sorti en septembre 2014. En 2015, point de Sherlock Holmes à l’horizon mais cela n’empêche nullement Frogwares de travailler sur le prochain opus. Le studio ukrainien est passé maître dans l’exploitation de cette licence qui vit le jour en 2002 et qui en sera à sa huitième itération sur PC avec The Devil’s Daughter. Seule petite différence en coulisses : Focus Home Interactive a décidé de passer la main et c’est désormais Bigben Interactive qui reprend le rôle d’éditeur. Un changement transparent de prime abord pour le joueur tant la petite demi-heure de démonstration à laquelle nous avons pu assister s’avère particulièrement prometteuse et en phase avec les qualités intrinsèques de Crimes & Punishments.

Sherlock Holmes : The Devil's Daughter

Sitôt franchi une courte cinématique d’introduction en forme de course à perdre haleine et à l’issue visiblement fatale, retour 48 heures plus tôt pour laisser place au gameplay. Les habitués se retrouveront alors en terrain connu tandis que les nouveaux venus découvriront une interface aussi intuitive qu’efficace. Parmi les éléments n’ayant pas changé, on trouve ainsi le même inventaire (casebook) donnant accès à tous les indices, cartes et tutti quanti recueillis jusqu’à présent, différents choix de questions / réponses au cours des dialogues, la façon « détective mode » où l’affichage passe alors en noir et blanc pour permettre d’inspecter plus attentivement les alentours, ou encore le célèbre « palais mental » avec son recoupement d’indices permettant, au terme d’un ultime choix moral, de résoudre l’affaire en cours avec plus ou moins de brio.

Les nouveautés du gameplay de ce Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter sont quant à elles pléthoriques. Commençons par l’observation de vos interlocuteurs. Dans le précédent volet, il suffisait à notre Sherlock de parcourir ceux-ci de la tête aux pieds pour mettre en évidence différents indices (une cicatrice, un détail vestimentaire, etc.) et le tour était joué. Désormais, chaque nouvel indice observé sur ladite personne débouchera sur plusieurs déductions possibles. Dans l’exemple qu’il nous a été donné de découvrir, un enfant avait les yeux rougis. Sitôt ce détail relevé, plusieurs conclusions en découlaient : Est-il fatigué ? A-t-il pleuré ? Etc. Notre Sherlock Holmes devra donc prêter une attention toute particulière aux éléments collectés jusque-là et/ou aux conversations passées pour en tirer la bonne conclusion. Parmi les autres nouveautés à destination de ceux qui souhaiteraient se dégourdir davantage les jambes, sachez qu’il sera désormais possible de se rendre d’un lieu à l’autre en sein d’un open world (à pied, en calèche, etc.) ou bien comme à nouveau directement depuis la carte (mode « fast travel »). Les déplacements qui s’effectuent au choix en mode FPS ou TPS s’ouvrent sur des rues peuplées de quantité de badauds qui ne manqueront pas de reconnaître et de saluer le fin limier que vous êtes.

Sherlock Holmes : The Devil's Daughter

Toujours dans la perspective de rendre ce Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter un peu moins « statique », le studio a désormais inclus des phases de filature / infiltration où le but sera de demeurer le plus discret possible sous peine de voir sa jauge de repérage virer totalement au rouge. Des phases de jeux qui donneront également lieu à des scènes d’équilibriste lorsque le joueur devra franchir, par exemple, une poutre entre deux bâtiments. Des passages qu’il sera cependant possible de « skipper » pour ceux qui n’auraient que faire de ces séquences de pure dextérité manuelle. Enfin, toujours dans un registre axé un peu plus « action », certains passages du jeu s’inspireront directement des adaptations cinématographiques réalisées par Guy Ritchie avec Robert – $50M de salaire par film Marvel – Downey Jr. dans le rôle-titre. En ce sens que lors de confrontations plus « musclées » avec certains individus, le jeu fera alors son petit effet bullet time pour laisser le temps au joueur de décider quelle tactique adoptée face à l’agresseur : lui balancer un objet au visage, se protéger derrière un pan du décor, etc. Soit en quelque sorte des QTE mais en plus évolués.

Visuellement, Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter tient toujours aussi bien la route et pour cause, il a de nouveau recours au célèbre Unreal Engine et le tout aussi célèbre Physically Based Rendering (PBR pour les intimes). Tout ceci en vue de restituer aussi brillamment que possible une map que l’on nous annonce, comme bien souvent, beaucoup plus vaste, tant sur le plan horizontal mais aussi désormais avec davantage de verticalité, le précédent opus ayant en effet tendance à demeurer aussi près que possible du plancher des vaches. Quant à la durée de vie, cinq affaires à résoudre sont annoncées qui vous occuperont au bas mot deux à trois heures chacune et qui, à l’arrivée, se recouperont en une méta-enquête. Dès lors, il nous tarde de découvrir les tenants et aboutissants de cette nouvelle investigation du plus fin limier britannique. Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter est attendu sur PlayStation 4, Xbox One et PC dans le courant du printemps 2016, la date précise restant à déterminer.

Remerciements à Clémence Bigeon, Emeline Berthon et toute l’équipe de Minuit Douze.

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