Tyler Rake (Extraction) - Image une fiche film

Fiche film : Tyler Rake

Tyler Rake est une adaptation d’un roman graphique intitulé Ciudad par Joe Russo qu’il a coécrit avec son frère Anthony Russo et Ande Parks il y a une dizaine d’années.

Dans leur quête d’un réalisateur, les frères Russo ont très vite pensé à Sam Hargrave, l’un des plus grands coordinateurs de cascades d’Hollywood, qui a travaillé sur des projets aussi prestigieux que Atomic Blonde et The Hunger Games. Ils admirent depuis longtemps la capacité de Sam Hargrave à traduire le caractère des personnages à travers l’action. Ils ont également été impressionnés par son travail sur les films de Marvel, lorsqu’il jouait la doublure de Chris Evans ou qu’il coordonnait les cascades pour Avengers: Infinity War et Endgame.

Tyler Rake (Extraction – 2020)

Réalisateur(s) : Sam Hargrave
Avec : Chris Hemsworth, Rudhraksh Jaiswal, Randee, Golshifteh Farahanip Hooda, David Harbour
Durée : 1h56
Distributeur : Netflix
Disponible le : 24 avril 2020

Résumé : Tyler Rake est un mercenaire intrépide qui travaille dans l’ombre. Alors qu’il n’a plus rien à perdre, il est chargé par un puissant caïd mafieux, pour l’heure incarcéré, de sauver son fils qui a été enlevé. Mais dans le milieu glauque de la pègre, où se côtoient marchands d’armes et narcotrafiquants, la mission ultra-périlleuse de Rake frôle l’impossible. Et la vie du mercenaire et du jeune garçon risque d’en être bouleversée à jamais…

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  • Avis express : Un film de tatanes ça vous dit ? D’autant que celui-ci se distingue du tout venant cinématographique par au moins deux aspects. Il aurait pu sans problème traîner ses guêtres au cinéma quand beaucoup de la production actuelle distribuée en salle n’aurait même pas sa place sur Netflix. Et puis si Tyler Rake le personnage est une boîte à bourre pif sur pattes, Tyler Rake le film avance quant à lui sur la pointe des pieds côté géopolitique à tendance propagandiste yankee. En gros, on est à des années lumières des prods Michael Bay, Peter Berg (où tout n’est pas à jeter quand même) and Co et plus sur du Commando en direct des années 80 mâtiné d’un The Raid certes moins chien fou mais bien frappé quand même.
    L’histoire tient comme souvent sur une lame de couteau militaire. Un mercenaire que la vie n’a pas épargné est engagé pour aller récupérer un fils de baron de la drogue kidnappé par son ennemi juré. Comme il faut un peu donner le change précisons que le baron en question croupit en prison (enfin croupir est un bien grand verbe), que son bras droit pourrait même foutre une rouste à Thor et que justement il va falloir à Chris Hemsworth qu’il se sorte pas mal les doigts pour s’extirper du merdier dans lequel il s’est fourré tout seul comme un grand. Ah sinon, l’action se déroule au Bangladesh et non comme on aurait pu le supposer au Mexique. Histoire de coûts certainement. On notera enfin qu’il s’agit du premier long signé par le cascadeur Sam Hargrave. Oui bon d’accord, coordinateur de cascades. Et que le gars bosse pour les frères « Avengers » Russo depuis un bail. Des frères qui s’ils sont à l’origine artistique et financière du film ne voulaient pas le réaliser. CQFD.
    Et le moins que l’on puisse dire c’est que le Sam il s’en donne à cœur joie tout en permettant à Chris Hemsworth de prouver que même sans marteau il reste quasi indestructible. Quasi (mais en dire plus serait révéler qu’il meurt à la fin – ou pas d’ailleurs) car si son personnage ne vient pas chercher sa fille lâchement enlevée à la manière d’un Schwarzy légèrement énervé, il possède tout de même un petit palpitant prompte à sauver la veuve et l’orphelin. En dire plus serait là aussi révéler que forcément l’opération censée se dérouler sans accroc se déroule avec accrocs, que la fibre paternelle contrariée de l’un va trouver un pendant dans la volonté de se trouver un père de substitution chez l’autre. Bref c’est orchestré aux petits oignons sans parler des scènes d’action assez bluffantes tant sur la poursuite en bagnole dans les rues pour le moins bondées ou les scènes de castagnes filmées à chaque fois en des plans-séquences que ne renieraient pas Sam Mendes.
    Que dire de plus ?  Bon film ? SG 3/5

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