Archives par mot-clé : Alain Delon

Les Granges brulées (1973) – Coin de Mire Cinéma – Vague 7

Si le nom de Jean Chapot ne vous dit rien, c’est normal. Réalisateur de deux longs métrages de cinéma dont Les Granges brulées, il est surtout connu pour avoir travaillé au long cours dès 1976 et le film Néa en tant que scénariste pour l’écrivaine et cinéaste Nelly Kaplan. Il a sinon pas mal œuvré pour la télévision en tant que là aussi scénariste mais aussi réalisateur sans que pour autant il ne revienne jamais derrière une caméra pour le cinéma. Une incongruité que l’on s’explique difficilement tant Les Granges brulées reste encore aujourd’hui un morceau de bravoure cinématographique par sa mise en scène soignée et inspirée, une intrigue prenante et des comédiens aux prestations marquantes. Alors quoi ? Un début de réponse se trouve au sein des bonus de ce combo édité par Coin de Mire Cinéma aux prestations techniques remarquables.

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Coin de Mire Cinéma – Vague 6

C’est déjà l’heure de la vague 6 chez Coin de Mire Cinéma alors que l’on est persuadé que même avec les confinements et autres couvre-feux vous n’êtes pas encore venus à bout des titres qui ont vus le jour lors des vagues précédentes. Mais que voulez-vous, il faut bien avancer ma bonne dame et tenter de suivre le rythme pantagruélique de cet éditeur qui en un petit peu plus de deux ans s’est imposé comme un incontournable dans son domaine. Soit le cinéma français de patrimoine et plus précisément un maximum de films avec Jean Gabin, véritable péché mignon de Thierry Blondeau grand manitou et ordonnateur de Coin de Mire Cinéma. Et de fait, trois des six films proposés dans cette nouvelle vague sont portés par sa seule stature devenue mythique aujourd’hui. Encore que Le Chat, le meilleur des trois pour ne pas dire des six, est indissociable de l’immense Simone Signoret que l’on retrouve au demeurant dans La Veuve Couderc aux côtés de Alain Delon. Et si on termine ce rapide balayage en mentionnant Gérard Philippe et Fernandel, autant affirmer tout de go que voilà encore une salve qui a de la gueule.

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Coin de Mire Cinéma – Vague 5

C’est déjà l’heure de la vague 5 chez Coin de Mire Cinéma alors que l’on est persuadé que même avec les confinements et autres couvre-feux vous n’êtes pas encore venus à bout des titres qui ont vus le jour lors des vagues précédentes. Mais que voulez-vous, il faut bien avancer ma bonne dame et tenter de suivre le rythme pantagruélique de cet éditeur qui en à peine deux ans s’est imposé comme un incontournable dans son domaine. Soit le cinéma français de patrimoine et plus précisément un maximum de films avec Jean Gabin, véritable péché mignon de Thierry Blondeau grand manitou et ordonnateur de Coin de Mire Cinéma. Et de fait, trois des six films proposés dans cette nouvelle vague sont portés par sa seule stature devenue mythique aujourd’hui. Et trois « Maigret » de surcroît. De ceux qui ont définitivement installé le personnage créé par Simenon au Panthéon de la mémoire collective française pour ne pas dire internationale. Quant aux trois autres titres proposés, ils ne sont pas en reste niveau têtes d’affiche mythiques puisque on pourra y croiser au débotté Charles Aznavour, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet, Mireille Darc, Danielle Darrieux, Alain Delon, Fernandel, Louis de Funès, Michel Simon, Lino Ventura dans Le Diable et les 10 commandements de Julien Duvivier. Pierre Fresnay, François Perier dans Les Évades de Jean-Paul Le Chanois. Ou encore Michèle Morgan, Charles Boyer et Arletty dans Maxime d’Henri Verneuil.

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Le Cercle rouge : La quadrature du 4K ?

Avant dernier long-métrage de Jean-Pierre Melville et de Bourvil (ils nous quitteront respectivement en 1973 et 1970), Le Cercle Rouge (1970) les réunissait pour la première fois. Cinquante ans plus tard, cette unique collaboration entre les deux hommes devient également le premier long de leurs filmographies respectives à avoir les honneurs d’une parution en Blu-ray 4K Ultra HD. Une sortie qui, de prime abord, ne pouvait que nous réjouir mais qui, à l’arrivée, nous aura tout de même laissé avec quelques interrogations.

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Fiche film : Quelle joie de vivre

En prenant part au long métrage Quelle joie de vivre, Alain Delon retrouvait le metteur en scène René Clément pour la seconde fois, un an après leur première rencontre sur le tournage de Plein soleil. Par la suite, les deux hommes réitéreront l’expérience à deux reprises, avec Les Félins (1964) et Paris brûle-t-il ? (1965).

L’actrice Barbara Lass, à l’époque mariée à Roman Polanski, aurait réussi à convaincre René Clément d’accepter que son mari assiste au tournage de Quelle joie de vivre. Le cinéaste polonais, qui s’apprêtait alors à tourner son premier long métrage (Le Couteau dans l’eau), se serait imprégné avec attention du travail de René Clément.

Quelle joie de vivre était présenté en 1961 au Festival de Cannes pour concourir à la Palme d’or. Celle-ci fut finalement attribuée ex-aequo à Une aussi longue absence, de Henri Colpi, et à Viridiana, de Luis Buñuel.

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