Archives par mot-clé : Barbara Lass

Rififi à Tokyo en Blu-ray chez Gaumont

Quand Jacques Desrayaud dit Deray s’envole pour le Japon, il n’a qu’un film à son actif en tant que réalisateur. C’est Jacques Bar, un producteur qu’il avait rencontré lorsqu’il était assistant, qui lui propose de tourner au Pays du Soleil Levant. Arrêtons-nous deux secondes ici. Jacques Deray avait derrière lui presque une décennie de cinéma en tant qu’assistant réalisateur lui donnant de fait la possibilité de rencontrer du monde dans la profession. Mais surtout Deray s’était déjà fait un nom à tel point qu’il était recherché par bien des cinéastes pour venir les épauler sur leurs tournages respectifs à commencer par Gilles Grangier avec qui il a travaillé sur 9 films dont Gas-oil (1955) avec Jean Gabin. Mais Deray, sentant le danger d’une telle position appelée immanquablement à se figer, se lance dans le grand bain en 1960 avec Le Gigolo où l’apprenti réal réunit devant sa caméra Brialy et Alida Valli. Un film que l’on n’a que très peu vu en télé et qui n’existe sur aucun support vidéo physique ou dématérialisé. Mais pour la petite histoire, l’ayant droit Pathé a en novembre 2023 fait une demande d’aide sélective à la numérisation du film. Ayant obtenu 22K€ il est dorénavant fort à parier que Le Gigolo fera l’objet d’une restauration ainsi que d’une édition Blu-ray et DVD courant 2024.

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Fiche film : Quelle joie de vivre

En prenant part au long métrage Quelle joie de vivre, Alain Delon retrouvait le metteur en scène René Clément pour la seconde fois, un an après leur première rencontre sur le tournage de Plein soleil. Par la suite, les deux hommes réitéreront l’expérience à deux reprises, avec Les Félins (1964) et Paris brûle-t-il ? (1965).

L’actrice Barbara Lass, à l’époque mariée à Roman Polanski, aurait réussi à convaincre René Clément d’accepter que son mari assiste au tournage de Quelle joie de vivre. Le cinéaste polonais, qui s’apprêtait alors à tourner son premier long métrage (Le Couteau dans l’eau), se serait imprégné avec attention du travail de René Clément.

Quelle joie de vivre était présenté en 1961 au Festival de Cannes pour concourir à la Palme d’or. Celle-ci fut finalement attribuée ex-aequo à Une aussi longue absence, de Henri Colpi, et à Viridiana, de Luis Buñuel.

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