Depuis La Vie des morts Arnaud Desplechin n’a eu de cesse de parler de lui, de ses doutes, de ses certitudes, de ses rapports incestueux avec le cinéma et le théâtre, de la mort.. mais surtout de ses amours, de son amour de toujours qui se nomme Esther. Un personnage qu’il a déjà immortalisé sous les traits d’Emmanuelle Devos dans Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle). Un film dont Trois souvenirs de ma jeunesse en serait la préquelle, un peu comme si Desplechin voulait préciser deux ou trois choses sur le cours d’une vie qui décidément coule bien trop vite entre ses mains de cinéaste.
Archives par mot-clé : Cannes 2015
Cannes 2015, jours 2 : Voyages extrêmes à travers l’Europe
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Mad Max : Fury Road – Tout est dans le titre
30 ans, cela fait 30 ans que Max Rockatansky s’en était allé après avoir sauvé des enfants dont un jeune dadet déjà tout de blanc maquillé des griffes de la sorcière Turner. We Don’t Need Another Hero qu’elle chantait la bougresse au décolleté pigeonnant propre à affoler quelque peu l’ado de l’époque. Depuis, Tina est devenue suissesse, Mel Gibson est passé définitivement du côté obscur de la force et quant à George Miller, il n’a eu de cesse de vouloir pondre un quatrième opus pour se racheter du carnaval des animaux qu’il avait tenté de mettre en scène au-delà du dôme du tonnerre (ce titre franchement). Le résultat est ce Fury Road qui reprend la simplicité narrative du 2 (certains parlent d’épure) et la volonté rédemptrice du 3. Le tout arrosé de pétrole et d’une mise en image soumise au Dieu V8.
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Cannes 2015, jour 1 : Regards sur l’adolescence
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La Tête haute : Les Quatre Cents Coups [Cannes 2015]
Pour ceux qui ne connaissent pas le cinéma d’Emmanuelle Bercot, il suffit d’aller jeter un œil avisé à Elle s’en va, son précédent long métrage avec déjà Catherine Deneuve. C’est qu’avec le recul, il constitue mine de rien la meilleure des introductions à La Tête haute, film qui se veut le garant d’une certaine tradition sociale chère au cinéma français tout en se réappropriant goulûment Les Quatre Cents Coups de François Truffaut.
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