Troisième épisode d’une rubrique un peu fourre-tout, on vous l’accorde, consacrée aux réactions à chaud (ou à froid) des dernières expériences cinoches des membres de la rédac. Le côté SMS vaut pour la brièveté des commentaires que l’on peut recevoir par tous canaux possibles modernes ou non (textos certes mais aussi mails, pigeons voyageurs, retranscriptions de conversations à bâtons rompus dans le bureau, porte-voix, braille et langage des signes). On vous aura donc prévenu.
La Nuit du chasseur fait partie de ces incontournables dont on attendait une édition vidéo digne de ce nom depuis des lustres. Un peu à l’instar de La Porte du paradis, la seule réalisation signée Charles Laughton (si l’on considère qu’il ne fut pas crédité sur L’Homme de la tour Eiffel) était jusqu’ici le parent pauvre d’un format (un malheureux DVD digne d’une VHS) qui a pourtant fait fructifier son statut d’œuvre culte au sein des nouvelles générations de cinéphiles.