Archives par mot-clé : Lars von Trier

Festival de Cannes – Les Palmes d’or en Blu-ray : Les années 2000

Le Festival de Cannes dans les années 2000 c’est pas toujours des éditions ultra folichonnes. Bien souvent la litanie des films proposés ne passe pas le rubicond de la seule croisette et encore moins de l’année cinématographique. Qui se souvient ou a envie de (re)voir Dancer in the dark ou L’Enfant (avec tout le respect que l’on doit aux frères Dardenne) ? Qui peut visionner à nouveau ou découvrir Fahrenheit 9/11 sans se dire aujourd’hui que vraiment Michael Moore est aussi retors et manipulateur que les grands de ce monde qu’il brocardait ? Ce qui immanquablement limite drastiquement la portée de toute sa filmo alors que plus que jamais on aurait besoin de lanceurs d’alertes en forme d’héritiers dignes de confiance de nos jours. Mais tout n’est pas à jeter en cette décennie à commencer par Le Pianiste d’un certain Roman Polanski ou la révélation roumaine avec 4 mois, 3 semaines, 2 jours. Mais au final ce qui reste ce sont deux œuvres qui à leur manière sont devenues malheureusement visionnaires. Elephant qui quelque part nous projetait dans l’Amérique d’aujourd’hui et Le Ruban blanc dans celui de notre monde dicté par le fanatisme religieux débouchant sur le terrorisme. Tout n’est pas ou plus dispo en Blu-ray mais tous se doivent d’être vus ou revus ne serait-ce que pour venir challenger cette intro des plus partiale.

Continuer la lecture de Festival de Cannes – Les Palmes d’or en Blu-ray : Les années 2000

Fiche film : The House That Jack Built

The House that Jack Built a été présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2018. Sept ans après Melancholia, le film marque le retour de Lars von Trier sur la Croisette où ses propos durant la conférence de presse avaient fait scandale. Affirmant qu’il « comprenait Hitler », le réalisateur avait été déclaré persona non grata par Thierry Frémaux, délégué général du Festival.

Continuer la lecture de Fiche film : The House That Jack Built

Cannes 2018 – Jour 8 : De ce qui anime les tueurs en série

À force d’écrire sur le cinéma d’animation, jour après jour, on ne se croirait plus au festival de Cannes et certainement pas en 2018 ! En général, c’est plutôt le lieu de la prise de vues directes et vu le peu de films animés en compétition depuis le début de l’ère Frémaux, on ne s’attend jamais à en voir beaucoup. Et pourtant, sans compter les courts-métrages, entre les films de la Quinzaine, de la Semaine et de l’officielle, même les documentaires veulent leur moments d’animation – idem pour Mandela et les autres de Nicolas Champeaux et Gilles Porte qu’on a manqué. On s’y retrouve donc incroyablement noyé jusque dans les petites merveilles de Kirill Serebrennikov et de Jean-Luc Godard.

Continuer la lecture de Cannes 2018 – Jour 8 : De ce qui anime les tueurs en série