Archives par mot-clé : Nahuel Perez Biscayart

Cannes 2018 : La Semaine de la critique

La 57 édition de La Semaine de la Critique, conduite par le Syndicat Français de la Critique de cinéma, a révélé sa sélection cannoise et elle promet d’être intéressante. Le jury, emmené par le cinéaste Norvégien Joachim Trier, qui sera accompagné de Chloë Sevigny, Nahuel Pérez Biscayart, Augustin Trapenard et Eva Sangiorgi devra choisir entre 7 premiers ou seconds films. Continuer la lecture de Cannes 2018 : La Semaine de la critique

Fiche film : Au revoir là-haut

Au revoir là-haut est l’adaptation du roman homonyme de Pierre Lemaitre, récompensé par le Prix Goncourt en 2013.

Albert Dupontel a révélé que la version du scénario qui a été utilisée pour le tournage était la 13ème ! La version 0 a été écrite en 3 semaines ; le cinéaste a ensuite eu deux rendez-vous avec l’auteur Pierre Lemaitre, notamment pour discuter du dénouement de l’histoire. Dupontel a en effet changé la fin par rapport au livre, le tout avec l’aval de l’écrivain.

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Fiche film : 120 battements par minute

Act Up est une association militante luttant contre le Sida ayant vu le jour à la fin des années 80 aux USA. Ce modèle a été suivi en France avec la création d’Act Up Paris en 1989. Le réalisateur Robin Campillo a rejoint cette association en 1992, 10 ans après le début de l’épidémie : « En tant que gay, j’avais vécu les années 80 assez difficilement dans la peur de la maladie. Au début des années 90, je tombe sur une interview télévisée de Didier Lestrade, l’un des fondateurs de l’association. Il y parle de communauté sida composée, selon lui, des malades, de leurs proches et du personnel médical qui affrontent cette épidémie dans une forme d’indifférence de la société. Ce discours rompait un silence qui avait duré presque dix ans. C’est à ce moment-là que je décide de rentrer à Act Up », confie le cinéaste.

Robin Campillo revient sur le choix du titre de son film, 120 Battements par minute : « C’est notamment une référence à la house music de l’époque que j’aimais beaucoup et qui est à 124 battements par minute. Je voulais rendre hommage à cette musique qui accompagnait l’époque. C’était une musique à la fois festive et inquiète, comme la situation vécue par la communauté gay à l’époque. »

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