Archives par mot-clé : Naomi Kawase

Cannes 2017 : Jour 7 – Et la Palme d’Or fut…

Dernières nouvelles cannoises. Toujours aussi futiles. Mais dans une contrée où les gens sortent émus de films sur la condition des migrants dans des robes de soirée à 10 SMIC de l’heure pour ensuite partir faire la fête dans des villas privées où le champagne coule à flot, elles ne peuvent guère qu’être futiles ! (ouhhh toi, je te sens fatigué ou alors c’est la France insoumise qui nous parle / Note du correcteur stagiaire qui aimerait bien aller en soirées privées à Cannes, merde !) Et donc, aujourd’hui, le retard de séance était dû à… un embouteillage, l’équipe du film étant dans une voiture qui ne parvenait pas à se frayer un chemin jusqu’à la petite salle. Alors que la police nationale bloque en permanence la moitié de la ville afin que seules les voitures autorisées du festival puissent circuler dans le centre de Cannes, comment peut-il y avoir des bouchons ? Mystère irrésolu à ce jour qui témoigne encore du haut degré d’organisation de cette 70ème édition (et revoilà la sous-préfète ! / NDCS).

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Cannes 2015, jour 1 : Regards sur l’adolescence

Après le jour zéro et son éternelle cérémonie d’ouverture, les festivités ont commencé. On a préféré laisser les discoureurs discourir et Emmanuelle Bercot, La Tête haute, proposer son film à Cannes, à Sandy qui l’a donc chroniqué pour vous et à la France entière pour aller se reposer avant le vrai départ. La première journée s’annonçait chargée, on l’a jouée assez calme et grasse avec spaghettis bolognaise au petit déjeuner et trois films vus : le canadien Sleeping Giants d’Andrew Cividino à la Semaine de la Critique, le roumain L’Étage du dessous de Daru Muntean et An de la japonaise Naomi Kawase tous deux à Un Certain Regard (comment ça : Et Mad Max alors ? Depuis quand on va à Cannes pour voir les blockbusters qui passent dans tous les cinés du coin ? Et que de toute façon Sandy a vu au Max Linder à Paris ? Tsss…). On en a aussi profité pour faire le tour du Palais et des alentours. Et si Thierry Fremaux aime à déclarer que cette année sera celle du changement dans la sélection, autour d’elle, on a l’impression que le temps est immuable et que rien ne bouge vraiment.

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